Intitulé "Vélorution" un rassemblement de défenseurs du vélo et de militants a eu lieu ce samedi 6 juin sur les voies réservées aux bus TEOR
"En paix avec les chauffeurs de bus"
Une piste cyclable en centre ville de Rouen, du théâtre des Arts à la place Saint Marc, voilà le principal motif du rassemblement organisé ce samedi 6 juin à 14h. Un peu paranos à l'idée de parler dans un micro, ou d'être filmés, les militants de la petite reine étaient réunis place Saint-Marc pour "faire la Vélorution" afin de réclamer (entre autres) la restitution des espaces urbains aux piétons, personnes à mobilité réduite, cyclistes, rollers, skates, trottinettes, transports en commun, la création d’un réseau cyclable cohérent, continu et sécurisé et la gratuité des transports en commun ainsi que leur libre accès, en permanence, pour les vélos.Un appel au président de la métropole de Rouen
C'est Guillaume Grima, l'ancien élu EELV et désormais parmi les responsables de l'association SABINE, qui a finalement été le porte parole de cette mobilisation. Il a expliqué qu'il s'agissait de protester contre l'exclusion des vélos de l'axe TEOR entre la place du Vieux-Marché et la place Saint-Marc."Nous demandons à Frédéric Sanchez, le président de la Métropole de Rouen de nous faire une place à côté de la plate-forme des bus (…) Cela fait 15 ans qu'il n'y a rien de fait et là on nous met dehors (…)
Nous, les cyclistes, on a des solutions et il faut que monsieur Sanchez vienne nous rencontrer et qu'on discute.
Cette mobilisation c'est aussi pour protester contre les élus qui disent démocratie le dimanche et qui le lundi oublient de convoquer les associations pour discuter avec eux"
VIDEO : l'interview de Guillaume Grima, administrateur de l'association SABINE de Rouen (Société Amicale de la bicyclette en Normandie)
Cohabitation difficile et dangereuse ?
Depuis plusieurs mois, les chauffeurs de bus de Rouen dénoncent la présence de vélos mais aussi de planches à roulettes et de rollers sur leur voie de circulation. En avril dernier, considérant qu'il y avait un danger, ils avaient usé de leur droit de retrait et la circulation des bus avait été arrêtée plusieurs heures.