L'astronaute Thomas Pesquet partira dans moins de trois semaines pour une mission de six dans l'espace. Sa préparation dure depuis sept ans mais le natif de Rouen a encore du mal à y croire.

C'est un homme souriant que les journalistes ont découvert mercredi 26 octobre lors de la conférence de presse. Thomas Pesquet, né il y a 38 ans à Rouen, s'apprête à vivre les instants les plus forts d'un conte de fée entamé en 2009.

A l'époque, il est sélectionné par l'ESA, l'agence spatiale internationale parmi 8000 candidats au voyage dans l'espace. Il subit un long entrainement de sept ans, avant d'être autorisé à rejoindre l'équipe de la mission Proxima, en référence à Proxima du centaure, l'étoile la plus proche du soleil.


Il est le plus jeune du groupe. L'Américaine Peggy Whitson, 56 ans, est notamment la femme ayant passé
le plus de temps dans l'espace avec plus de 376 jours au total. Le Russe Oleg Novitsky est également un cosmonaute aguerri.

Lors de la conférence de presse du mercredi 26 octobre à la cité des étoiles de Moscou (Russie), le français avait encore du mal à croire à ce qui lui arrive :
L'astronaute rouennais Thomas Pesquet s'apprête à partir pour une mission de 6 mois dans la station spatiale internationale. Rencontre avec ce passionné d'espace à Moscou, en Russie. ©JT
Le Normand, ingénieur aéronautique et ancien pilote de ligne, va entrer en quarantaine médicale dès la semaine prochaine, avant le départ dans la nuit du 15 au 16 novembre 2016, depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.

A bord de l'ISS (station spatiale internationale), Thomas Pesquet étudiera notamment l'impact de l'apesanteur sur la musculature. "L'objectif est d'étudier les muscles dans l'espace et d'utiliser les résultats pour les appliquer aux gens souffrant de graves problèmes musculaires", comme des myopathies, a-t-il expliqué.

Cette étude n'est toutefois qu'une facette des dizaines d'expériences menées par l'ESA sur la Station spatiale internationale, a précisé l'astronaute français, évoquant des "expériences sur les matières autonettoyantes pouvant être utilisées dans les hôpitaux" ou une technologie permettant d'analyser plus rapidement l'eau bue à bord de l'ISS.

Même dans l'espace, il reste connecté


Mercredi, Thomas Pesquet s'est dit résolu mercredi à saisir sa "chance incroyable" pour montrer aux gens depuis l'espace "à quel point c'est intéressant". "On a maintenant l'opportunité de partager cette expérience à bord de l'ISS. On a une connectivité limitée mais qui nous permet d'inviter les gens à observer le vol, leur montrer comment ça se passe. C'est une chance incroyable", a déclaré Thomas Pesquet lors d'une conférence de presse au centre d'entraînement des cosmonautes à la Cité des étoiles, près de Moscou. "Je veux montrer aux gens à quel point c'est intéressant, à quel point les recherches qu'on mène sont pour eux", a-t-il souligné.

En vidéo, un exemple du spectacle que le spationaute normand pourra observer depuis la fenêtre panoramique de l'ISS :


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