1917 : cinq choses à savoir sur le dernier film de Sam Mendes, dont l'intrigue se passe dans les Flandres

Deux ans après la sortie de l'épique Dunkerque (2017) de Christopher Nolan, Sam Mendes s'apprête à sortir 1917, qui retrace une histoire inspirée de celle de son grand père, dans la bataille des Flandres pendant la Première guerre mondiale. Un film qui s'annonce d'ors et déjà hors-norme. 

Un réalisateur qui n'en est pas à son coup d'essai


Voilà deux ans que Sam Mendes travaille sur son prochain film, 1917. S'il semble avoir déployé d'énormes moyens pour rendre le récit le plus haletant possible, le réalisateur et producteur britannique est un habitué des hyper-productions. Déjà trois fois oscarisé pour Américan Beauty (1999), pour les Sentiers de la Perdition (2002) et pour James Bond Skyfall (2012).

En résumé, des scénarii épiques, de l'action, et le petit dernier ne semble pas échapper à la tradition, à en croire le synopsis : "Deux soldats britanniques doivent traverser le territoire ennemi pour délivrer un message qui permettrait à près de 1600 soldats d'échapper à la mort". 
 
 

Une mise en scène ambitieuse 


Un film en un seul plan séquence, c'est a promesse du réalisateur américain, "pour être au plus proche de l'action". Bien sûr, 1917 n'a pas réellement été tourné en un seul plan, mais c'est l'impression donné par le montage, dont la bande-annonce donne un avant goût. 

Fondamentalement, cela relève d'un choix émotionnel. Je voulais suivre ces hommes pas à pas, respirer avec eux. Il fallait que ce soit viscéral et immersif. Ce qu'on leur demande est quasiment impossible à accomplir. Les choix esthétiques du film visent à amener le spectateur au plus près de cette expérience” détaille le réalisateur.

Une prouesse technique rendue possible par le travail du chef opérateur Roger Deakin, déjà récompensé d'un Oscar pour son travail sur "Blade Runner 2049". 

 
 

Une affaire de famille  


Si 2017 est une fiction, le film s'inspire en grande partie de l'histoire de la Première guerre mondiale, auquelle a participé le grand-père du réalisateur,  Alfred Mendes. Ce dernier aurait conté cette histoire à son petit-fils qui s'en serait grandement inspiré pour réaliser son dernier film.

Dans une interview au Times, le réalisateur donne l'ébauche d'une histoire que lui aurait conté son grand-père alors qu'il n'était qu'un enfant, "l'histoire d'un messager qui avait un message à délivrer, et c'est tout ce que je peux dire". De quoi rappeler le synopsis du film... Alfred Mendes a participé à la bataille des Flandres, en 1917, et à ce titre, a été décorée de la médaille militaire de bravoure. 

 


Le contexte historique 


L'intrigue du film est à replacer dans le contexte historique de la bataille de Flandres, aussi appelée "troisième bataille d'Ypres", et qui a eu lieu entre le 31 juillet et le 6 novembre 1917. Elle opposa l'armée britannique, l'armée canadienne et des renforts de l'armée française à l'armée allemande à Passchendaele, en Flandre-Occidentale.
 
 

Un tournage délocalisé 


Contrairement à Christopher Nolan dans Dunkerque (2017), Sam Mendes n'est pas venu tourner d'image en France ou en Belgique. Le tournage s'est entièrement déroulé au Royaume-Uni, dans le Wiltshire (Angleterre du Sud-Ouest), dans le Surrey ainsi que dans la banlieue de Glasgow, en Écosse. Toutes les les images ont été tournées entre avril et juin 2019. 

 


Une sortie l'année prochaine 


Dans sa version originale, la sortie du film est annoncée pour fin décembre 2019. En France, il faudra s'armer de patience puisque la sortie en salles n'est pas prévue avant le 15 janvier 2020. juste à temps pour la cérémonie des Oscars 2020 qui se déroule habituellement en février ? En tout cas, tous les éléments sont réunis pour tenter de rafler une des précieuses récompenses. Point positif, le monteur de 2017, Lee Smith est le même que celui de Dunkerque...et il avait été oscarisé !  

 
 

 
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