L'association pour le droit de mourir dans la dignité organise ce mardi 11 décembre à Amiens un débat sur l'éthique de fin de vie

Quels droits et quels espoirs aujourd'hui ? c'est le thème d'un débat publique  proposé ce mardi 11 décembre à 14h00 avec la déléguée nationale de l'ADMD 

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Edith Deyris, déléguée nationale de l'ADMD, Association pour le droit de mourir dans la dignité, interviendra lors de cette rencontre dans la salle Jean-Cavailles, 3 Place Dewailly à Amiens.
 
L’ADMD (association pour le droit à mourir dans la dignité) est créée en mai 1980 par l’écrivain Michel Lee Landa avec l’objectif d’obtenir la liberté de mourir dignement, à son heure, selon son style. Aujourd'hui elle compte plusieurs milliers d'adhérents.



Edith Deyris, déléguée nationale de l'ADMD était l'invitée de Zhora Hamdane dans le 12/13



La députée de la Somme EELV Barbara Pompili est favorable au droit de mourir dans la dignité elle explique pourquoi sur son site de l'Assemblée nationale.

Sophie Crimon a interrogé ce matin les Picards sur ce qu'ils pensaient du droit de mourir dans la dignité. 


Les politiques et le droit de finir sa vie dans la dignité.

Le 19 novembre 2009, trente ans jour pour jour après l'appel rédigé par Michel Landa et publié dans le journal Le Monde, l'Assemblée nationale débattait pour la première fois de son histoire d'un texte de loi relatif au droit de finir sa vie dans la dignité et légalisant l'euthanasie. Cette proposition de loi a été déposée par Jean-Marc Ayrault, Laurent Fabius et Manuel Valls et cosignée par la très grande majorité des députés du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC). Seuls 203 députés (dont quelques députés UMP parmi lesquels Henriette Martinez, députée des Haute-Alpes) ont alors voté ce texte lors du scrutin solennel du 24 novembre 2009. L'Assemblée nationale n'a donc pas adopté le texte.
Le 25 janvier 2011, ce fut au tour du Sénat de se saisir d'une proposition de loi relative à l'assistance médicalisée pour mourir. Ce texte, fruit d'une synthèse effectuée par la commisison des affaires sociales présidée alors par la sénatrice centriste du Rhône Muguette Dini, était porté par le sénateur du Rhône Guy Fischer (PC), par le sénateur de la Vienne Alain Fouché (UMP) et par le sénateur de la Manche Jean-Pierre Godefroy (PS). 172 sénateurs ont voté contre ; 143 sénateurs ont voté pour.

Le 22 février 2012, l'association interpelle, via une question signée par 50 personnalités, les candidats à l'élection présidentielle, afin qu'ils s'engagent à déposer un projet de loi visant à légaliser le droit à l'euthanasie.
Toujours dans le cadre de l'élection présidentielle, une intense campagne de lobbying auprès des candidats permit de faire inscrire dans les programmes de François Hollande et de Jean-Luc Mélenchon la légalisation du droit de mourir dans la dignité. Les candidats qui s'étaient déclarés contre une telle légalisation ont fait l'objet d'une campagne de communication choc menée par l'ADMD et l'agence de publicité Melville. C'est ainsi que l'on vit François Bayrou, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy dans un lit d'hôpital, à l'article de la mort, avec le slogan : Doit-on vous mettre dans une telle position pour faire évoluer la vôtre sur l'euthanasie ?
Le 24 mars 2012, une grande manifestation publique a réuni les candidats à l'élection présidentielle ou leur représentant au Cirque d'Hiver Bouglione. Juste avant, près de 5 000 personnes avaient manifesté sur la place de la Républque, à Paris.

Source Wikipédia.

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