Samedi à Laon, un habitant a dû s'interposer pour sauver son chien attaqué par un sanglier, alors que depuis plusieurs mois, les destructions de cultures agricoles se multiplient et coûtent cher à la fédération des chasseurs.
Selon Nicolas Voyard, responsable gros gibier à la fédération des chasseurs de l'Aisne, les nuisances causées par cet animal seraient d'abord dues à un manque de nourriture : "cette année, les productions de fruits forestiers ont été quasi nulles. Les sangliers ont du mal à trouver de la nourriture".
Cette disette pousse les bêtes à se fournir dans les cultures agricoles. En 2013, la fédération de chasse a indemnisé les agriculteurs axonais à hauteur d'un million d'euros.
Selon des chasseurs contactés par France 3 Picardie, la prolifération est réelle dans certains endroits du département. En 2013, entre 8000 et 9000 sangliers seront abattus dans le département de l'Aisne.