Le jeune majeur a été mis en examen et écroué pour le viol de sa jeune soeur qu'il filmait avant d'envoyer les vidéos sur internet à un complice, également mis en cause.
Originaires de l'Oise, ils étaient tous deux inconnus des services de police. Une information judiciaire a été ouverte.
"Les détails de l'affaire sont particulièrement sordides" nous explique le parquet de Senlis. Les deux hommes s'étaient rencontrés sur internet. Le grand frère filmait le viol de sa soeur et envoyait les vidéos à son complice, qui lui donnait des instructions pour se mettre en scène.
La victime n'a même pas 10 ans. La jeune fille a été prise en charge par les services spécialisés. L'auteur placé en détention provisoire, "ne conteste pas les faits", nous explique le vice-procureur Hervé Tétier.
L'enquête a démarré sur des soupçons de détention d'images pédopornographiques chez le complice. D'après le vice-procureur Monsieur Tétier "Tout est parti d'un signalement de l'office centrale de lutte contre la criminalité liées aux nouvelles technologies"
Le jeune homme, tout juste majeur, a été mis en examen ce mercredi 24 janvier 2013 pour viol de mineur de 15 ans, fixation d'images pornographiques mettant en scène des mineurs et diffusion de ces mêmes images. Il a été immédiatement écroué, a rapporté Nadine Duboscq à l'AFP, vice-procureur du parquet de Senlis.
Le complice, un étudiant, a été placé sous contrôle judiciaire mais le parquet a fait appel pour qu'il soit lui aussi placé sous mandat de dépôt. L'auteur placé en détention provisoire, "ne conteste pas les faits".
D'après le parquet "l'ordinateur du complice saisis, est en cours d'analyse par les enquêteurs de la Brigade départementale de renseignement et d'investigation de Beauvais. Et c'est la brigade de recherche de Clermont de l'Oise qui a procédé aux interpellations et à la saisie du matériel."
Le vice-procureur de Senlis veut rester prudent dans cette affaire et "refuse de préciser les âges, les noms, et les communes d'où sont originiaires les protagonistes".
Les deux sont jeunes majeurs, entre 18 et 20 ans. Ils risquent 20 ans de prison.