La semaine de l'industrie se tient jusqu'au 24 mars. Troisième région industrielle française, le Nord Pas-de-Calais propose une foule de rendez-vous dans un secteur qui contrairement aux idées reçues, manque de bras dans de nombreux métiers.
La semaine de l'Industrie bat son plein. Pour sa troisème édition, dans le Nord Pas-de-Calais, 204 événements sont organisés.
Visites d'entreprises, portes ouvertes d'établissements scolaires et de CFA, présentations des formations , forum des métiers, de nombreux rendez-vous attendent le public, les jeunes, les demandeurs d'emplois. Le site de pôle emploi les recensent.
Des départs à la retraite à compenser
Car si l'actualité sociale montre souvent des entreprises et des sociétés qui licencient, beaucoup d'entre elles sont aussi à la recherche de techniciens qualifiés ou de jeunes motivés pour assurer la relève des nombreux départs en retraites qui se préparent. L'emploi industriel dans le Nord Pas-de-Calais, c'est plus de 200 000 emplois directs dans 10 000 entreprises, 19% de l'emploi de notre région.
Les métiers qui recrutent
Aujourd'hui, beaucoup recherchent des soudeurs, des usineurs, des chaudronniers, des tuyauteurs. Mais aussi des métiers moins connus comme celui de technicien en contrôle non destructif qui vérifie la qualité des structures, des produits métallurgiques et des installations d'une société.
La pénibilité n'est plus la règle de l'usine
Des métiers qui offrent de bons salaires, et ouvrent souvent de bonnes perspectives d'évolution. Bref, on est loin de l'image d'Epinal des cols bleus sous payés et sous considérés dans des usines où la pénibilité du travail est la règle.
Mais cette image a la dent dure, chez les jeunes en particulier.
Exemple parmi d'autres, le lycée professionnel Ferrer à Lille accueille la dernière section usinage de la métropole lilloise. 15 places sont proposées en bac Pro. La formation fait le plein en classe de seconde, mais les troupes sont clairsemées à l'arrivée, en terminale.
Dans ce lycée, comme ailleurs, les filières tertiaires sont plébiscitées. Le commerce ou la vente offrent pourtant souvent de faibles perspectives, à base de temps partiels et de salaires médiocres.