Info ou intox ? Buzz organisé ou simple changement de stratégie ? Carambar fait parler depuis 2 jours. Difficile pour l'instant de savoir si la marque va vraiment arrêter d'imprimer ses fameuses blagues. Peu importe, l'opération de communication est déjà réussie.
1. Un message énigmatique
La marque lance mercredi un message énigmatique sur son compte Twitter officiel. Elle y annonce un rendez-vous "capital" dans l'histoire de Carambar.Rendez-vous dans quelques jours pour une annonce capitale dans l'histoire de #Carambar ... twitter.com/Carambar_Franc…
— Carambar Officiel (@Carambar_France) 20 mars 2013
2. Un compte à rebours
Parallèlement, sur le site internet de la marque, s'affiche en très grand un compte à rebours : "Le changement, c'est dans...". Avec une échéance ce lundi 25 mars. L'entreprise affirme également avoir envoyé l'information selon laquelle les blagues vont disparaître à 16 blogueurs influents. Objectif : organiser le "buzz".
3. "Les blagues Carambar, c'est fini".
Un communiqué de presse le confirme. L'info est légère mais attire l'attention. Les journaux la relayent dès ce jeudi et sentent que leurs lecteurs, à la fibre nostalgique, y sont sensibles. Tout le monde connaît une blague Carambar. Cela devient un sujet de conversation à la machine à café. Si l'objectif était simplement de faire parler de la marque, il est déjà atteint. Plus de 10 000 tweets... Des centaines d'articles dans la presse, sur internet, dans les journaux télévisés...
4. Les réseaux sociaux s'en emparent.
Des groupes Facebook ou pétitions sont lancés. Même la mairie de Marcq-en-Baroeul, où est implantée l'entreprise, intervient et lance une pétition pour le retour des blagues Carambar. De quoi encore amplifier le "buzz".
5. Et si la fin des blagues Carambar était une blague ?
Beaucoup le pensent, l'entreprise le nie mais l'important est ailleurs. Sans débourser un centime (ou presque), Carambar a fait parler de son produit. Si elle a vraiment décidé de changer ses "emballages", tout le monde est désormais au courant. Inutile de payer de la pub pour le faire savoir. Si elle simplement fait un coup de communication, un poisson d'avril avant l'heure, c'est réussi aussi.
Les responsables de la communication peuvent vraiment se frotter les mains. Car, en plus, ce n'est sans doute pas fini... Lundi, il y a fort à parier que l'on reparle de Carambar. Pour répondre à la question "Les blagues vont-elles vraiment disparaître ?"