Une fouille générale a lieu ce jeudi matin à la prison de Sequedin, cinq jours après l'évasion de Redoine Faïd. Elle mobilise au moins 300 personnes, gendarmes mobiles, administration pénitentiaire, équipes cynophiles. Les 800 détenus ont été regroupés dans la cour. Pour une maigre moisson.
"La fouille générale a commencé", a déclaré ce jeudi matin Etienne Dobremetz, délégué syndical Ufap-Unsa justice à la prison de Sequedin. Au moins 300 personnes de l'administration pénitentiaire, parmi lesquelles de nombreux surveillants, mais aussi des Eris (équipes régionales d'intervention et de sécurité), ont été mobilisées pour cette fouille générale, condition préalable à la réouverture des parloirs de la prison de Sequedin, selon M. Dobremetz.
La fouille, qui a débuté jeudi matin tôt, a duré "une bonne partie de la journée", selon M. Dobremetz. Elle visait selon lui à "montrer qu'on réagit par rapport à ce qui s'est passé samedi et à rassurer les personnels".
La fouille s'est terminé dans l'après-midi. Avec un maigre résultat (portable, drogue, "armes artisanales""). Les parloirs vont pouvoir rouvrir normalement dès demain vendredi.