Trois jeunes individus ont aspergé un contrôleur de gaz lacrymogène. Ils sont en garde à vue au commissariat de Berck-sur-Mer. Une réunion a lieu actuellement à la SNCF entre syndicats et direction. 4 TER ont été supprimés ce matin.
Les TER supprimés sont un Boulogne-sur-Mer - Calais, deux Jeumont - Lille et un Aulnoye-Aymeries - Maubeuge. La communication de la SNCF relativise la gêne occasionnée pour ses usagers puisque seulement 1% (quatre) des 400 TER journaliers ont été supprimés. Ce n'est pas l'avis de Bruno Wallard, responsable syndical CGT pour les contrôleurs du Nord Pas-de-Calais. "Ce sont des chiffres ridicules. C'est de l'enfumage de la direction, même si je n'ai pas de chiffres à communiquer".
Selon le responsable syndical, c'est au moment de la visite du train par le contrôleur, avant le départ pour Paris-Nord, que trois individus ont été trouvés à bord dans les toilettes : "Le contrôleur leur a alors demandé gentiment mais fermement de sortir du train. Ce qu'ils ont fait pour revenir l'asperger ensuite de gaz lacrymogène. Nous déplorons tous les ans 30 agressions physiques et 50 agressions verbales dans les TER du Nord Pas-de-Calais. C'est de plus en plus violent, cela se banalise. Nous faisons un métier qui est répressif en nous sommes seuls. Regardez la police ferroviaire : ils sont trois !", constate Bruno Wallard.
Actuellement, un comité d'hygiène de sécurité et des conditions de travail a lieu entre les syndicats et la direction.
Selon la communication de la SNCF, le trafic TERGV et TGV a été conforme à la normale.
Les nouvelles du contrôleur - qui été hospitalisé à Berck-sur-Mer sont rassurantes. Les trois individus ont été interpellés à 9h00 et sont actuellement en garde à vue au commissariat de Berck-sur-Mer.
