Le 17 avril dernier, La Calaisienne remportait le marché des uniformes de la Police nationale. Ecarté, le Breton Armor Lux avait déposé un recours auprès du Tribunal administratif de Paris. Ce dernier vient de le rejeter. Une bonne nouvelle pour l'entreprise du Pas-de-Calais et ses 100 employés.
C'est une bataille entre deux représentants du "Made in France". Qui d'Armor Lux ou de La Calaisienne finira par confectionner les 120 000 uniformes de la Police nationale ?
Le 17 avril dernier, le Ministère de l'Intérieur a attribué le marché à une filiale de GDF-Suez, Ineo Support Global (ISG). Cette dernière est associée à La Calaisienne et Balsan, deux PME de confection d'uniformes basées dans le Pas-de-Calais et en Isère.
Le recours d'Armor Lux rejeté
Mais deux jours plus tard, Armor Lux, qui détient le marché des uniformes de la police depuis 5 ans, déposait un recours auprès du Tribunal administratif de Paris, en dénonçant les conditions d'attribution à son concurrent.Ce lundi, celui-ci a rejeté le recours de la PME bretonne. Armor Lux a désormais 15 jours quinze jours pour faire appel de la décision devant le Conseil d’État et déposer un recours.
Une bonne nouvelle pour La Calaisienne
S'il est à nouveau rejeté, il ne manquera alors plus que la signature du Ministère de l’Intérieur pour lancer la conception, à Calais.Implantée depuis 1956, la société La Calaisienne fabrique déjà les uniformes de l'Armée de terre, mais aussi des tenues de protection, des gilets pare-balles et des vêtements d’image. L'usine emploie une centaine de personnes et réalise près de 300 vestes et pantalons par jour.