Cancer : au centre Oscar Lambret à Lille, un nouvel appareil de radiothérapie pour des traitements mieux tolérés

Un appareil de radiothérapie mis en service au centre Oscar Lambret de Lille permet aux patients atteints de cancer de recevoir des traitements mieux tolérés, qui présente la mise en service de cette machine dernière génération comme une première.

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Ce type d'appareil de tomothérapie (radiothérapie guidée par une image en 3D) permet de "faire varier en permanence l'intensité du rayonnement pour s'adapter aux tissus et de délivrer des doses importantes là où est la tumeur et de protéger en délivrant des doses faibles sur les tissus qui ne doivent pas être irradiés", a expliqué le professeur Eric Lartigau, chef du département universitaire de radiothérapie de ce centre privé non-lucratif de lutte contre le cancer.

Cette machine est plus performante que les précédentes en raison de son logiciel de calcul et du système qui délivre la dose d'irradiation, tous deux plus précis et plus rapides, selon le professeur Lartigau. Si cette machine, qui soigne actuellement quelque 35 patients par jour, peut "traiter la quasi-totalité des cancers", ceux du sein et de l'utérus sont dans un premier temps les principaux ciblés depuis sa mise en service le 23 avril dernier.

Le centre Oscar Lambret mène notamment une étude dans le champ de la radiothérapie des dames âgées atteintes du cancer de l'utérus, un traitement jusqu'ici parfois mal toléré chez ces patientes. Chez les femmes porteuses d'un cancer du sein, ce type d'appareil permet de protéger des organes comme les poumons et le coeur. "Là, ce qu'on vise, c'est surtout la diminution des effets secondaires et l'augmentation de la tolérance au traitement. (...) Avoir des traitements infiniment mieux tolérés, ça veut dire qu'on va pouvoir les mener à terme, sans interruption, ce qui est un enjeu clé en terme d'efficacité", a conclu le professeur Lartigau.

Le constructeur de cette machine appelée TomoHDA, le groupe américain Accuray, est lié par des accords de collaboration avec l'hôpital, où viennent se former les utilisateurs des équipements de cette société. L'appareil, qui a coûté environ 3 millions d'euros, a été cofinancé par l'hôpital et le conseil régional Nord/Pas-de-Calais.

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