Valenciennes : un an avec sursis requis contre un surveillant de prison pour des violences

Le parquet de Valenciennes a requis jeudi un an de prison avec sursis à l'encontre d'un surveillant de la prison de la ville, qui comparaissait devant le tribunal correctionnel pour des violences sur un détenu et des pressions sur un témoin de la scène.

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Ce prévenu, âgé de 39 ans, est soupçonné d'avoir donné des coups de pieds et de poings à un détenu âgé d'une quarantaine d'années, et d'avoir fait subir des pressions à un autre prisonnier témoin de la scène, avec deux autres gardiens, également jugés jeudi pour des pressions.

La procureur de la République à Valenciennes, Marie-Madeleine Alliot, a requis un an de prison avec sursis à l'encontre du principal prévenu,
et six et trois mois de prison avec sursis à l'encontre des deux autres surveillants.  

C'est extrêmement rare que les plaintes (de détenus) aboutissent


L'avocat des plaignants, Me Jean-Philippe Broyart, a demandé 8.000 euros de dommages et intérêts au titre du préjudice moral au principal prévenu pour les violences et 5.000 euros à chacun des prévenus pour les pressions exercées. Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe pour leurs clients.

Le principal prévenu jugé jeudi comparaissait déjà la veille dans une autre affaire avec son ancien supérieur, chef de la détention de la prison, soupçonné d'avoir aspergé de gaz lacrymogène un détenu. Le surveillant était lui poursuivi pour avoir rédigé un rapport sur la scène alors qu'il n'y avait pas assisté.
Les deux dossiers, dans lesquels les prévenus ont nié les faits, ont été joints notamment à la demande de l'avocat des détenus, qui souhaite démontrer des "dysfonctionnements" de la maison d'arrêt de Valenciennes à l'époque des faits, autour de 2009.

Le tribunal a mis en délibéré les deux jugements au 25 juillet prochain. "C'est extrêmement rare que les plaintes (de détenus) aboutissent. La plupart
du temps, elles sont classées sans suite", a estimé un porte-parole de l'Observatoire international des prisons (OIP) qui assistait à l'audience.
Depuis 2009, le nouveau directeur de la maison d'arrêt de Valenciennes "a remis de l'ordre et aujourd'hui je n'ai plus de clients qui se plaignent", avait
souligné Me Broyart avant les audiences.
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