L'entraîneur Daniel Sanchez s'attend à vivre une troisième saison compliquée sur le banc de Valenciennes, "certainement la plus difficile à aborder" depuis son arrivée. Interview.
Q: A dix jours de la compétition, votre effectif est-il complet?R: "J'espère encore au moins accueillir deux joueurs. Un défenseur central, c'est impératif car on n'en a que deux, ce qui est trop juste pour faire une saison, et un milieu, dans un secteur où nous n'avons pas assez de solutions et de concurrence. Il nous faut un effectif plus important pour faire face aux blessures et aux suspensions. On a tout de même perdu six joueurs. On a étoffé l'effectif dans le domaine offensif mais ce n'est pas le secteur où on est le plus en manque. En défense, cela reste à faire."
Q: Aujourd'hui, vous paraissez même affaiblis...
R: "J'attends de voir le début de saison pour dire si nous sommes affaiblis ou pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'on a moins de certitudes. Nous avons perdu des joueurs confirmés qui avaient l'habitude du championnat et on les a remplacés par des joueurs plus jeunes, avec moins d'expérience. Quantitativement, on est affaibli puisqu'on a moins de joueurs. Qualitativement, j'espère qu'on aura de bonnes surprises ou confirmations. On a encore du travail, des automatismes à trouver, des joueurs à faire venir. Nous ne sommes pas au bout de nos peines. C'est certainement la saison la plus difficile à aborder et quand on compare l'effectif il y a deux ans et celui-là, on peut quand même se dire qu'on a perdu des joueurs importants. Mais le renouveau est aussi parfois une bonne chose."
Q: Le top 10, un temps évoqué, reste-il un objectif raisonnable?
R: "Il faut attendre d'avoir le groupe complet pour en savoir un peu plus. Notre premier objectif, le plus important, sera le maintien. Je ne pense pas qu'on puisse dire autre chose en étant réaliste. Bien sûr, on veut toujours faire mieux et améliorer les choses. L'envie et la détermination sont là, maintenant est-ce qu'on a les moyens d'aller chercher la première partie de tableau? Aujourd'hui, il y a trop d'interrogations pour pouvoir penser qu'on va être dans le top 10."