Robes en folie : à Calais, la jeune styliste Iris Van Herpen montre ses talents d'artiste

A 29 ans, la styliste néerlandaise Iris van Herpen expose pour la première fois en France, à la Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais, une trentaine de robes qui transcendent la haute-couture vers l'art dans la lignée de Hussein Chalayan ou Martin Margiela.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Sortie de l'école en 2007, un passage chez Alexander McQueen, la styliste néerlandaise est rapidement reconnue par ses pairs mais aussi des artistes comme Björk ou Lady Gaga, dont l'univers onirique ou décalé a trouvé écho dans les créations d'Iris van Herpen.

"C'est plus une artiste plasticienne qu'une styliste", a expliqué Maïté Parenty, porte-parole du musée.
De son travail des matières -le cuir principalement, tressé, sculpté, traité au cuivre ou à l'aspect de porcelaine- et de sa collaboration avec des architectes ou encore des scientifiques, découlent des collections "à mi-chemin entre la mode, la création contemporaine et la sculpture".

Une douzaine de collections sont représentées à Calais, soit une trentaine de robes. Par ordre chronologique, la première vision est celle de robes fabriquées à partir... de baleines de parapluies.



Cuir et momies


Au podium suivant, trois robes hors-normes et une sensation étrange : Iris van Herpen a trouvé son inspiration dans les nuages de fumée d'usines et les froufrous prennent à la gorge. Cinquante kilos, la robe, et pourtant elle est prête à s'envoler.

A chaque collection son inspiration, et les matières qu'Iris van Herpen manipule à son aise. Le cuir tressé pour rappeler les momies. Elle fait appel aux nouveaux matériaux pour traiter l'eau dans tous ses états. Une robe "splash", et la matière, sculptée à la main, donne l'impression d'une éclaboussure. La robe "squelette" est elle issue d'une impression en 3D, une nouvelle technologie dont la styliste se révèle friande.

Trois autres tenues ont également été "imprimées", parmi lesquelles une robe coquillage dont le concept a nécessité huit mois de travail et pour laquelle l'imprimante a fonctionné une semaine sans interruption.

Entrée gratuite, jusqu'au 31 décembre


Après avoir défilé à Tokyo ou Paris, invitée par la prestigieuse Chambre syndicale de la haute-couture, Iris van Herpen a trouvé le chemin des musées. D'abord dans son pays, au musée d'art contemporain de Groningen, puis à Calais. L'exposition doit ensuite partir pour Atlanta ; la robe "splash" sera, elle, exposée au centre Pompidou à Paris.

L'exposition Iris van Herpen se tient à la cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais jusqu'au 31 décembre 2013 et l'entrée est gratuite, dans le cadre du programme européen "Moving textile", qui met en exergue l'innovation dans ce domaine.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information