La ministre de la Justice Christiane Taubira a estimé qu'il était impossible de déterminer les responsabilités, et donc de prendre des sanctions disciplinaires dans cette affaire. Philippe Schmitt figurait parmi les photos affichées dans le local du Syndicat de la Magistrature.
Sa fille avait été assassinée en 2007 dans le RER D par un récidiviste, "qui n'aurait jamais dû être libéré avant la fin de sa peine" avait alors critiqué Philippe Schmitt. L'homme qui vit dans l'Oise à Orry-la-ville figurait parmi les portraits épinglés sur le "mur des cons".
Concernant l'abandon des sanctions disciplinaires par Christiane Taubira, il a déclaré, "la ministre a fait son choix, je n'ai pas d'action possible contre cette décision".
Philippe Schmitt a ajouté qu'il menait toujours de son côté une action indépendante : "une plainte pour injures publiques a été déposée le 14 mai dernier, l'affaire suit son cours". "C'est une question de dignité", a conclu le père d'Anne-Lorraine.