La réforme des rythmes scolaires prévoyant le retour à la semaine de 4,5 jours dans le primaire va concerner à la rentrée environ 22% des élèves du public et 17% des communes, les autres devant l'adopter à la rentrée 2014.

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Sur les 24.000 communes possédant au moins une école, environ 4.000 sautent le pas dès septembre. Environ 1,3 million des 6,7 millions d'écoliers français, dont environ 5,8 millions dans le public, vont connaître la nouvelle organisation des rythmes qui sera aussi adoptée par des écoles privées sous contrat. La France compte environ 48.000 écoles publiques.

Rentrées 2013 ou 2014 selon les communes

Des villes, essentiellement de gauche, comme Paris, Nantes, Grenoble ou Brest, renouent avec la semaine de 4,5 jours à cette rentrée. D'autres métropoles socialistes attendront 2014, comme Lille, Lyon et Montpellier. Aucune grande ville de droite n'a opté pour septembre 2013, mais des villes de droite plus petites comme Issy-Les-Moulineaux s'y mettront dès la rentrée. Des communes comme Toulouse et Poitiers avaient gardé la semaine de 4,5 jours, abolie par la droite en 2008 : 649 écoles sont déjà aux 4,5 jours.

Une journée de classe plus courte et une demi-journée supplémentaire

La semaine de quatre jours a eu pour effet d'imposer aux écoliers français une journée plus longue et plus chargée que la plupart des autres élèves dans le monde, cumulée à une année scolaire très courte. Ces conditions entraînent, selon les spécialistes scientifiques, "fatigue et difficultés d'apprentissage".
Avec la réforme, la journée de classe entière est raccourcie de 45 minutes en moyenne, une demi-journée est ajoutée le mercredi matin (dérogation possible pour le samedi).

Les écoliers garderont 24 heures de classe par semaine, mais plus étalées. Le décret du 24 janvier 2013 prévoit une journée de classe de maximum 5 heures 30, une demi-journée de maximum 3 heures 30 et une pause méridienne d'une heure 30 au minimum. A charge pour chaque commune d'établir l'organisation de la journée et la semaine, intégrant les activités péri-éducatives qu'elles doivent organiser. Ces nouvelles activités ne sont pas obligatoires et pourraient être payantes. Paris et Brest ont annoncé des activités gratuites. Les élèves sont pris en charge jusqu'à 16h30 au moins.

Coups de pouce aux communes

François Hollande a débloqué un fonds d'amorçage de 250 millions d'euros pour aider les communes qui adoptent la réforme dès cette année. L'aide s'élève à 50 euros par élève, portée à 90 euros dans les zones en difficulté, lesquelles toucheront aussi une aide la deuxième année. A cela s'ajoute une prestation versée par les Caisses d'allocations familiales, d'un montant de 53 euros par an et par enfant, versée aux communes qui organisent les activités périscolaires des enfants après la classe. 

Au total, une commune pourra percevoir 103 euros par enfant la première année, et 143 euros pour celles qui sont les plus en difficulté. La réforme coûtera 150 euros par élève et par an selon l'Association des maires de France (AMF). Les écoles privées sous contrat peuvent bénéficier du fonds.
Chaque animateur pourra être responsable d'un nombre d'enfants plus important. 

Les grandes vacances et le secondaire concernés plus tard

La réforme des rythmes concerne pour l'instant l'organisation de la journée et de la semaine à l'école primaire. Les vacances d'été, le collège et le lycée devraient être concernés plus tard.

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