Le comité d'entreprise de la société basée à Boulogne-sur-Mer - et en redressement judiciaire - discutait, mardi après-midi, d'un plan de sauvegarde de l'emploi. Son ampleur pourrait dépasser les présomptions.
90 , 99, ou 150 licenciements ? Toujours est-il qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) faisaient l’objet d’un comité d’entreprise chez Continentale Nutrition, ce mardi après-midi, à Wimille (Boulogne-sur-Mer).
Entre 100 et 150 des 742 salariés seraient concernés et une soixantaine pourrait être reclassée sur des postes jusqu’ici occupés par des intérimaires, selon La Voix du Nord. Aucun indice n’a pour le moment filtré quant au mode de sélection des licenciés.
Les salariés surpris
L’entreprise est en redressement judiciaire depuis le 28 mai. Ses dettes sont gelées jusqu’au 12 novembre. Et les salariés font des efforts sur leurs horaires de travail et leurs salaires.
Après la revente du pôle sec de Wimille à un repreneur belge, les salariés ne s’attendaient plus qu’à une soixante de départs, rapportent nos confrères de La Voix du Nord.
Nouveau directeur général
A la manœuvre de ce probable grand plan de licenciement : Philippe Favre, issu d’une société parisienne de redressement et choisi par le conseil d’administration de Continentale Nutrition.
Le 13 septembre dernier, le PDG Jean-Luc Bride avait été débarqué de sa mission de redressement de la société.