Le groupe de luxe Kering a annoncé mercredi que son bénéfice net part du groupe, qui avait dépassé un milliard d'euros l'an dernier, devrait être "en très net recul" cette année.
Le groupe a justifié dans un communiqué cet avertissement par les besoins de financement de sa filiale en cours de cession La Redoute, et de charges exceptionnelles qui vont plomber les comptes de son autre filiale Puma.
Concernant La Redoute, le groupe souligne que son conseil d'administration, qui s'est réuni ce mercredi "a examiné les offres reçues à ce stade pour la reprise de La Redoute", mais n'a pas tranché à ce stade. Le conseil "souhaite poursuivre l'étude des différentes options envisageables et livrera ses conclusions prochainement", précise le groupe.
"Kering entend privilégier la meilleure solution pour poursuivre la transformation de La Redoute et ainsi assurer son avenir et son développement, dans l'intérêt de l'entreprise, des collaborateurs et du territoire", réaffirme au passage le groupe de luxe, qui avait déjà rappelé cette position mardi, à l'issue d'une réunion entre son président François-Henri Pinault et la maire de Lille Martine Aubry.
"Le groupe continuera à prendre toutes ses responsabilités d'actionnaire et poursuivra le dialogue engagé dès juin 2013 avec les organisations syndicales de La Redoute", ajoute Kering.
Cependant, "quelle que soit la solution qui sera retenue", le groupe dit avoir "pris acte des besoins de financement liés aux engagements de Kering dans le cadre de la cession", ce qui va affecter ses résultats cette année.
En effet, ces éléments "auront un impact significatif sur le résultat net des activités abandonnées", qui sera dès lors fortement négatif sur l'exercice. En outre, des charges exceptionnelles annoncées par Puma début novembre "seront de nature à affecter le résultat net part du groupe de Kering", a précisé l'entreprise.
Résultat, "dans ces conditions, le résultat net part du Groupe au 31 décembre 2013 sera en très net recul par rapport à 2012", où il avait atteint 1,05 milliard d'euros, souligne Kering.
En revanche le groupe dit rester confiant quant à "ses performances opérationnelles sur l'ensemble de l'année 2013", et quant à "son niveau de résultat net récurrent" (hors élément exceptionnels et activités cédées).
