Les joueurs d'Ariël Jacobs, restent cependant 18e de Ligue 1, toujours relégables mais à quatre longueurs de Lorient, 17e.
Lyon et Valenciennes se sont séparés sur un score de parité (1-1), samedi au stade de Gerland au terme d'une rencontre de la 14e journée de Ligue 1 au cours de laquelle l'OL, dominateur, a manqué de percussion et de justesse dans la finition.
L'Olympique lyonnais, invaincu depuis trois rencontres (2 victoires, 1 nul), qui jouera dimanche prochain à Paris, passe néanmoins du 7e au 6e rang alors que VAFC, plus présent en seconde période qu'en première, reste 18e et relégable mais compte désormais quatre longueurs de retard sur Lorient, 17e.
Gomis a rapidement ouvert la marque en reprenant d'une tête piquée un centre délivré de l'aile gauche par Henri Bedimo, inscrivant ainsi son 4e but de la saison en L1, après une action initiale de Yoann Gourcuff (16).
Ce dernier, déterminant il y a deux semaines à Saint-Etienne en adressant une passe décisive à Jimmy Briand dans le temps additionnel (2-1), était titularisé en meneur de jeu à la place de Clément Grenier, suspendu, dans une organisation en 4-4-2 adoptée ces dernières semaines.
But pour Lyon : Gomis (16) et pour Valenciennes Bahebeck (66)
Valenciennes a réussi à égaliser en seconde période par Jean-Christophe Bahebeck, qui venait d'entrer en jeu (51), d'un tir enveloppé du droit à la suite d'un ballon perdu en zone défensive par Steed Malbranque (66).
Dans l'ensemble, les Lyonnais ont largement maîtrisé la première période mais sans se créer d'autres occasions que celles obtenues par Gomis qui aurait pu ajouter un second but lorsqu'il a échoué dans son duel avec Nicolas Penneteau, bien sorti (36).
Après la mi-temps, Briand se heurtait à son tour à Penneteau, qui repoussait du pied (69) avant que Gueïda Fofana ne manque le cadre à deux reprises (77, 80).
De leur côté, les Valenciennois, rapidement privés de Grégory Pujol sur blessure (30), ont, outre le but de Bahebeck, été menaçants à trois reprises. Rémy Vercoutre lui aussi de retour comme titulaire en Ligue 1 après sept mois d'absence, détournait une tentative de lob (14) puis un tir lointain (54) de Rudy Mater.
En fin de partie, le KO était proche pour les deux équipes. Lyon, plus frais physiquement, se procurait à nouveau plusieurs occasions par Fofana et Lacazette. Côté valenciennois, Anthony Le Tallec échouait lui aussi face à Vercoutre, bien sorti (82).
Mots de entraîneurs
Rémi Garde (entraîneur de Lyon): "Il y a de la déception d'avoir laissé échapper deux points. Nous n'avons pas su concrétiser nos occasions dans les temps forts et comme souvent dans ces cas-là, nous avons été rattrapés par l'adversaire qui a su profiter de nos faiblesses. Je ne suis pas sûr que nous avons gardé la bonne attitude collective après notre but. Nous avons laissé échapper le contrôle du match à l'adversaire par suffisance par moments. Nous avons permis à Valenciennes de prendre confiance alors que sur le début du match nous avions fait l'inverse. C'est ce que j'ai ressenti. On ne peut pas jouer le derby toutes les semaines. On a une motivation différente. Le derby, ce n'était que trois points pris et là, il y avait trois points qui nous tendaient les bras. Nous n'en prenons qu'un seul. Nous avions la possibilité d'enchaîner trois victoires de suite dans le championnat. Cela nous aurait permis de nous stabiliser dans le haut du classement. Nous limitons les dégâts car Valenciennes était dangereux en seconde période et s'est approché un peu trop facilement de notre but à mon goût. C'est dommage pour le classement et pour le contenu. Dès lors que nous avons marqué, nous nous sommes relâchés".Ariel Jacobs (entraîneur de Valenciennes) : "Nous savions qu'en face il y avait plus de qualité individuelle qui pouvait se traduire par une supériorité collective. Cela a été le cas en début de rencontre. A certains moments, on ne savait pas si le ballon allait trop vite ou si nous avions trop de respect pour l'adversaire. On sentait cela à tous les points de vue quand nous avions le ballon. Nous ne croyions pas en nos possibilités avec des relances approximatives. Encaisser un but n'est jamais gai mais c'est un moment sur lequel l'adversaire baisse parfois le rythme. Nous avons eu alors des situations de buts mal exploitées. J'ai persuadé le groupe à la mi-temps qu'il fallait croire en nos possibilités et avoir plus de conviction. C'est l'esprit avec lequel l'équipe est sortie après la mi-temps. Le but égalisateur est une superbe action. L'apport des remplaçants a été bon. Ce n'était pas facile car ils ont remplacé des joueurs blessés. Je ne suis pas mécontent de ce point pris à Lyon à un moment où cette équipe était dans une spirale positive".
