Le collectif qui rassemble notamment des parents d'élèves de l'école Paul Bert, située à 150 mètres du projet de construction d'antenne, craint des répercussions sur la santé de ces enfants. Une réunion a lieu ce soir salle Desmullier, 19h00.
Du côté de la mairie, après plusieurs refus d'implantation du mât de 25 mètres, la maire Josiane Willoqueaux explique par l'intermédiaire de sa directrice de cabinet, ne pas pouvoir s'opposer à l'implantation de l'antenne, puisque le terrain est privé et que les distances de sécurité minimales sont respectées.
Un recours juridique est cependant toujours possible. Avant le 18 décembre, soit deux mois après la pose du panneau indiquant l'annonce des travaux à l'entrée du terrain, près du cimetière.
Ce que l'on craint, explique Catherine Guelton, du collectif contre l'antenne de téléphonie, "c'est que les travaux peuvent débuter dès demain, et une fois débutés, il sera beaucoup plus difficile de les arrêter par voie juridique".
"1030 enfants à moins de 150 m de l'antenne"
Dans un communiqué, le collectif explique par ailleurs : "Nous sommes inquiets face aux risques sanitaires que vont encourir les riverains, mais aussi les 1030 élèves qui fréquentent les écoles situées à moins de 150 m de l'antenne (150 enfants en maternelle et 490 en primaire à l'école Paul Bert et 390 enfants à l'école Saint-Luc), alors que vient d'être publié, hier (lundi 25 novembre, ndlr) le film "Rexpoëde, un cas d'école : comment vivre avec des ondes électromagnétiques ?", réalisé par l'association Priartem. Le voici :
Documentaire réalisé sur l'école de la commune de Rexpoëde, à quelques kilomètres de Dunkerque, où la cheminée de l’ancienne distillerie, proche de l'école est devenue le support des trois opérateurs historiques de téléphonie mobile.
A Lys-Lez-Lannoy, la maire de la commune, elle, comprend l'inquiétude et les craintes des riverains mais déplore ne pas avoir pu faire quelque chose de plus sur les questions urbanistiques. "Le projet a été retoqué plusieurs fois depuis début 2013. Il est dans les clous aujourd'hui sur un plan urbanistique, je ne peux plus rien faire attendu que c'est sur un terrain privé".