ProA/Eurocoupe : un BCM Gravelines aux deux visages

Le BCM Gravelines, premier des deux dernières saisons régulières, est à la peine cette année en ProA messieurs de basket avant un match capital samedi à 20h à Pau-Orthez alors que, paradoxalement, le club nordiste brille en Eurocoupe.

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Côté pile, le BCM galère en Championnat de France où il a enregistré deux victoires pour six défaites et se retrouve 13e, à égalité avec Le Havre et Pau-Orthez, avec une seule victoire d'avance sur Antibes, la lanterne rouge.

Côté face, le club nordiste est brillant sur la scène européenne avec cinq victoires pour deux défaites. Premier du groupe D avec l'Alba Berlin, le BCM est le club français qui s'en sort le mieux en Eurocoupe. Et malgré une défaite mercredi à Bonn (80-77), l'équipe nordiste est bien partie pour rejoindre la deuxième phase.

Alors comment expliquer les résultats de ce BCM, version Docteur Jekyll et Mister Hyde? "Avec une équipe décimée, avec quatre joueurs majeurs qui se blessent successivement, nous sommes sur un fil où côté résultat, tantôt cela tombe d'un côté, tantôt de l'autre. Mais entre le Championnat et l'Eurocoupe, c'est juste le hasard", estime l'entraîneur nordiste Christian Monschau.

Série noire

"Nous n'avons jusqu'ici lâché qu'un seul match, celui du 23 novembre à Chalon (défaite 102-74) où, à force de pallier les absences, l'équipe était à bout de souffle, sans aucune énergie", plaide le technicien.

Il est vrai qu'avec les blessures d'Abdoulaye Mbaye (opération d'un poignet), indisponible pour plusieurs mois, de Yannick Bokolo (blessé à un pied), de Yakhouba Diawara (déchirure à un mollet), et maintenant de Souleymane Diabaté (entorse d'une cheville, plus luxation d'un genou), le club vient de connaître une véritable série noire.

"Depuis mon retour à la tête du club en 2001, je n'ai jamais vu ça", soupire Hervé Beddeleem, le directeur exécutif du BCM.

Dans ce contexte, Monschau reconnaît que l'accumulation des matches entre la ProA et l'Eurocoupe ne lui facilite pas la tâche. "Nous n'avons aucun répit. Entre les anciens qui ont des acquis, les nouveaux, les pigistes et ceux qui n'ont jamais joué en Europe comme D.J. Kennedy, il n'est pas aisé de réussir l'amalgame".


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