Le bassin minier compte un taux de chômage de 24%, c'est à dire quelque 34.000 personnes, soit la population d'une ville comme Lens. Alors, en un an, le Louvre-Lens a-t-il un tant soit peu changé la donne ?
Pour le moment, 600 emplois ont été générés par le Louvre-Lens, 200 directs et 400 indirects, dans la restauration notamment. La clientèle belge est présente à Lens, des visiteurs que la ville n'aurait pas eu sans le prestigieux musée, mais des cinémas ou des complexes commerciaux par exemple manquent pour retenir les touristes.
Alors dans combien de temps ce musée phare et la reconnaissance du bassin minier par l'Unesco apporteront-ils tous leurs fruits ? Eléments de réponses avec ce reportage de Myriam Schelcher et Emmanuel Quinart.
Jean-François Caron, l'un des fers de lance du classement à l'Unesco du bassin minier, remarque que cela commence à bouger, à fourmiller, pour les emplois de demain, de la semaine prochaine ou dans dix ans. Il l'explique dans cette interview bonus en longueur recueillie par Myriam Schelcher et Emmanuel Quinart