La Redoute : les repreneurs confirment des "départs contraints limités au maximum"

Nathalie Balla et Eric Courteille, les repreneurs de La Redoute, s'expriment enfin sur leurs projets et confirment de futures suppressions d'emplois. Ils sont venus s'expliquer ce vendredi après-midi sur le plateau du 12/13 de France 3 Nord Pas-de-Calais. 

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Il y aura bien des départs contraints au sein de La Redoute. Mais ils seront limités "au maximum", et seraient "en tout cas inférieurs à ceux du plan social de 2008", ont d'abord assuré les repreneurs désignés par le groupe Kering dans l'entretien qu'ils ont accordé jeudi à La Voix du Nord. Ce midi, sur le plateau du 12/13 de France 3 Nord Pas-de-Calais, ils ont confirmé, sans donner de chiffres, qu'il y aurait "une nouvelle organisation du travail".

"La Redoute perd de l'argent et nous allons limiter les départs contraints au maximum. Ils seraient en tout cas inférieurs à ceux du plan social de 2008", a a justifié Eric Courteille, actuellement haut responsable chez Kering, dans son interview à La Voix du Nord. Le plan de 2008 avait concerné 672 départs. Pour son associée dans la reprise et actuelle PDG de La Redoute, Nathalie Balla, leur projet est "socialement responsable". "Les changements sont inévitables dans l'organisation du travail et nous allons accompagner les salariés dans le temps en intervenant en priorité sur les mesures d'âge et sur les départs volontaires", précise-t-elle.

Kering a annoncé mercredi sa décision de céder l'enseigne de vente par correspondance à un projet porté par des managers, un scénario présenté comme celui du moindre mal en termes de suppressions d'emplois mais est arrivé très tardivement, samedi dernier, selon les syndicats de l'entreprise. Hier, beaucoup de salariés de La Redoute affichaient leur scepticisme. Certains ont même débrayé pour afficher leur mécontentement, jeudi matin, sur le site logistique de La Martinoire, à Wattrelos.  

Fin octobre, au moins 700 suppressions de postes avaient été évoquées par le directeur financier de Kering devant les syndicats dans le projet de cession. Nathalie Balla explique que son projet fait suite à trois semaines de travail et à la réassurance des investissements consentis par Kering, l'actuelle maison mère. "On va nous-mêmes investir dans l'entreprise", annonce-t-elle. Le plan d'affaires présenté porte sur quatre ans, explique-t-elle encore. "La priorité n'est pas de trouver de nouveaux partenaires mais d'assurer avec le soutien financier que Kering apportera un retour à l'équilibre, voire à la croissance, d'ici 4 ans", a précisé une porte-parole des repreneurs.

Les repreneurs prévoient d'investir massivement dans l'informatique et un nouvel outil logistique. "Nous allons transférer l'activité de la Martinoire de Wattrelos dans un nouveau bâtiment que nous allons construire à proximité de Wattrelos. L'outil industriel actuel est largement en retrait en termes de délais et de productivité".
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