Les gardes à vue des quatre hommes interpellés lundi à l'aube dans le nord de la France, dans le cadre d'une enquête sur un trafic d'armes international, vont être de nouveau prolongées mardi soir, a-t-on appris de source judiciaire.
Réalisée sur commission rogatoire d'un magistrat de la Jirs (Juridiction interrégionale spécialisée), l'opération se déroule sur le chef d'association de malfaiteurs, et les gardes à vue peuvent donc être portées jusqu'à 96 heures. Une quarantaine de gendarmes et deux équipes cynophiles ont participé à l'opération sous la direction des sections de recherches de Lille et de Reims dans trois communes : Nieppe (Nord), Mont-Bernachon (Pas-de-Calais) et Reims.
Les gendarmes ont saisi lundi une centaine d'armes dont une cinquantaine de guerre, la plupart en état de marche. Le trafic était organisé depuis la Belgique vers la France.