Située dans un virage à la sortie de la commune d'Arnèke, la maison de Jean-Pierre et Natacha Vandeputte, voit de très nombreux accidents. Encore deux ces 15 derniers jours. Le couple a installé une pancarte pour dire son ras-le-bol.
Natacha Vandeputte n'en peut plus : "En 10 ans, nous avons eu un à deux accident(s) par an devant chez nous. Au total, les assurances en ont eu pour quelque 12.000 euros, la façade, des voitures garées endommagées..." Contactée après un article de La Voix du Nord faisant part de son exaspération, elle répond "Oui, oui, communiquez sur notre situation... Ce matin, je suis avec M6, après il y a Wéo et France Bleu, cet après-midi nous voyons le conseiller général Sébastien Dieusaert, mais communiquez."Depuis samedi 18 janvier, 15 jours après un précédent accident, elle et son mari sont excédés. Une pancarte a été mise en place juste devant le domicile déclarant : "Roulez plus vite, il reste encore des enfants et des chats à écraser".
En dix ans, le couple a vu un homme perdre la vie en s'encastrant en avril 2002 dans le mur de la maison et un à deux accidents par an ont lieu devant la maison. Une dizaine de chats de la famille ont été écrasés et le couple vit dans la peur de voir un jour un de ses deux fils périr en sortant de la maison.
Le couple prend régulièrement des photos de tous ses accidents.
"Roulez plus vite, il reste encore des enfants et des chats à écraser"
Située à l'extérieur de la commune, la limitation de vitesse est de 90 km/h actuellement. Elle avait été de 70 km/h avant que la route ne soit refaite mais aujourd'hui, le danger est encore omniprésent.Jean-Pierre et Natacha espèrent maintenant beaucoup de leur entrevue avec le conseiller général Sébastien Dieusaert. Ce dernier propose une zone de ralentissement à 70 km/h et l'installation d'un radar pédagogique. "Il va en faire part au conseil général", assure Natacha Vandeputte par téléphone, Nous devons maintenant lui écrire ainsi qu'à la DIR (ancienne DDE) de Worhmout pour qu'ils aient une trace papier de notre appel à la sécurisation du lieu pour nos enfants de 7 et 11 ans." La pancarte du ras-le-bol pourrait bien avoir un effet...
Notre reportage de Simond Colaone et Jean-Marc Vasco