Le RC Lens au Stade Pierre Mauroy : pour le LOSC, c'est un "non" ferme et définif

Frédéric Paquet, le directeur général adjoint du LOSC, a de nouveau opposé ce mercredi un "non" ferme et définif à l'hébergement du Racing Club de Lens au Stade Pierre Mauroy, pendant la durée des travaux de rénovation du Stade Bollaert-Delelis.

En marge de la présentation à la presse de sa nouvelle recrue Sébastien CorchiaFrédéric Paquet, le directeur général adjoint du LOSC, s'est de nouveau exprimé sur la question d'un possible hébergement du Racing Club de Lens au Stade Pierre Mauroy, la saison prochaine, pendant la durée des travaux de rénovation du Stade Bollaert-Delelis. Pour lui, les choses sont claires, c'est un "non" ferme et définitif. "C’est définitif, notre décision est définitive", a répété le bras droit du président Michel Seydoux. 

"Comme l’a expliqué Michel Seydoux, pour des raisons pratiques et opérationnelles, c’est quelque chose qui n’est pas possible", a expliqué Frédéric Paquet. "Aujourd’hui on voit déjà qu’en jouant 20/25 matches par an, c’est un peu compliqué pour la pelouse, si vous en jouez 40 ou 45, c’est juste impossible. Non seulement de la changer mais il n’y a même pas le temps de la changer. Avoir deux clubs résidents pendant une durée de 18 mois, c’est impossible".

"Le LOSC est le 2e financeur du stade"

Ce mercredi matin, le président du Conseil Régional du Nord Pas-de-Calais, Daniel Percheron, a déclaré "regretter" la décision du LOSC, rappelant que la région avait "injecté 45 millions d'euros dans le Grand Stade". "Les présidents des clubs régionaux doivent intégrer cette idée que l’effort commun doit profiter à tous", a-t-il ajouté. 
France 3 Nord Pas-de-Calais
"Je rappelle qu’aujourd’hui le LOSC est le 2e financeur du stade", rétorque Frédéric Paquet. "Sur une durée de 30 ans, il va participer à hauteur de 200 millions d’euros à son financement. Plus les investissements qui ont été faits au départ. Nous, on y vit tout le temps et on va y vivra après. Après les gens l’interprètent comme ils le veulent. Mais on a été au bout des choses pour étudier la faisabilité et on estime que ce n’est pas possible".

Le soutien de Martine Aubry

Pour le directeur général adjoint du LOSC, "on n’a aucune pression". "Nous avons discuté avec LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine NDR) et Martine Aubry", rappelle-t-il. "Comme l’a dit Michel Seydoux, elle nous soutient totalement. Elle a appelé Michel Seydoux en disant qu’il pouvait relayer son propos sur le fait qu’elle soutenait sans ambigüité le positionnement du club. Après chacun peut s’exprimer mais ça reste une expression personnelle… chacun peut être le supporter du club qu’il veut, ça c’est autre chose".

"On peut regretter que le Grand Stade n'accueille pas Lens", a déclaré ce mercredi matin la maire de Lille et présidente de LMCU, Martine Aubry, au micro de France Bleu Nord. "Mais Michel Seydoux a des arguments (...). C'est à lui qu'appartient la décision sur le plan juridique". Dans la convention qui lie le LOSC au groupe Eiffage, propriétaire du stade Pierre-Mauroy via sa filiale Elisa, le club nordiste dispose d'un droit de véto sur la venue d'un autre club dans l'enceinte
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