Bravo à Justine, Mélissa, Guillaume et Jean. Ils ont 20 ans. Ils sont d'Hersin-Coupigny ou Saint-Pol-sur-Mer. Ils sont fleuriste ou couvreur. Ils sont au Sénat aujourd'hui, et reçoivent chacun une médaille d'or au concours "Un des meilleurs ouvriers de France".
L'apprentissage prépare aux métiers dits manuels : l'alimentation, le commerce de détail, le bâtiment et les travaux publics mais aussi l'hôtellerie et le tourisme, les services à la personne, l'automobile, l'électronique…
L'apprenti alterne des périodes de cours dans un Centre de formation des apprentis et des périodes de travail en entreprise. La conclusion d’un contrat d’apprentissage ouvre droit à différentes aides : exonération, totale ou partielle, de cotisations sociales, prime à l’apprentissage versée par la Région aux entreprises de moins de 11 salariés, crédit d’impôt, etc. L'apprentissage dure 2 ou 3 ans selon le type de diplôme visé par l'apprenti. Il obtiendra un CAP, un BEP, un Bac pro, un BTS ou même un dipôme d'ingénieur. Mais surtout, à la clef, il y a la perspective d'embauche.
En effet, l'apprentissage est un moyen privilégié de trouver un emploi à la fin des études. 6 à 8 apprentis sur 10 obtiendraient un contrat. Dans la région Nord Pas-de-Calais, où un jeune sur 5 est au chômage, c'est une filière porteuse d'espoir. Malheureusement, la crise semble avoir un impact négatif sur le dispositif. Les entreprises ont tendance à ne pas s'engager sur des perspectives de développement. L'Etat a supprimé certaines aides et crédits d'impôts. Une loi qui modifie le financement de l'apprentissage vient d'être votée. Elle inquiète de nombreux acteurs de la filière.
Et vous, qu'en pensez-vous :
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L'apprentissage est une compétence des régions.
Ce soir, dans "Le +", nous poserons nos questions à Christophe Pilch, vice-président de la région Nord Pas-de-Calais.
N'hésitez pas à nous envoyer les vôtres, vos commentaires, racontez-nous votre expérience de l'apprentissage, tout cela nous intéresse.
