Vendredi 14 mars, un corps de migrant est retrouvé dans le bassin de la Batellerie à Calais. Le lendemain, un autre migrant de 25 meurt dans la remorque d'un camion sur l' A16. Au campement des Érythréens à Calais, l'émotion est forte.
Vendredi 14 Mars , la navette fluviale Majest'in alerte les secours vers 13h. Le haut d'une tête humaine dépasse de l'eau. L'embarcation se trouve à proximité du campement des Erythréens et des Ethiopiens. L'état du corps semble indiquer que la mort remonte à quelques jours.Dans le camp, un homme a disparu depuis une dizaine de jours. Identifié par plusieurs migrants éthiopiens auprès de la police, le corps serait celui d'un homme de 25 ans d'origine éthiopienne.
"Les passeurs d'hospitalité", l'association qui offre son aide aux migrants évoque un autre migrant mort accidentellement dans la nuit du 12 au 13 Mars . Il s'agirait de l'exilé éthiopien, Mesfin Germa. L'homme aurait été percuté par un véhicule sur l’autoroute A 26 près de l’aire de repos de Rely. Le chauffeur du véhicule ne s’est pas arrêté.
Apparemment aucun lien entre les 2 décès, mais l' enchaînement des 2 découvertes a provoqué l'émotion comme l'indique sur son site l'association.
Le lendemain, samedi 15 Mars,un nouvel découverte macabre s'est ajouté à la triste liste. Un autre homme d'une vingtaine d'années d'origine éthiopienne a été retrouvé mort dans la remorque d'un poids lourd. Selon les débuts de l'enquête, il s'agirait d'un accident. L'homme aurait été écrasé par la marchandise que transportait le camion.
Le chauffeur polonais s'est arrêté, après avoir entendu des coups frappés dans sa remorque. Il aurait découvert dans le fond le corps sans vie d'un homme. Le cadavre gisait dans une mare de sang, derrière des carcasses de voitures qui étaient transportées. La thèse de l'accident est retenue aussi par les passeurs d'hospitalité comme l'indique leur site.
L'enchainement tragique des 3 morts rappelle la fragilité de la vie des migrants. Au campement des Érythréens à Calais, l'émotion est forte.
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