L'ex ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche a retrouvé son écharpe de maire de Boulogne-sur-Mer ce dimanche matin. Elu depuis 2002, Frédéric Cuvillier avait laissé à son adjointe Mireille Hingrez-Céréda les clés de la ville pendant ses deux années d'absence ministérielle.
Frédéric Cuvillier a été réélu maire de Boulogne-sur-Mer ce dimanche matin avec 34 voix contre six au candidat du Front national, Antoine Golliot, dont la liste était arrivée en deuxième position au second tour des municipales.Un retour dans sa ville pour l'ex Ministre délégué aux Transports, à la Mer et à la Pêche, remercié mardi dernier lors du remaniement ministériel.
Lors de ce conseil municipal d'installation, Frédéric Cuvillier a rendu un hommage appuyé à Mireille Hingrez-Céréda, son adjointe qui l'a remplacé dans le fauteuil majoral pendant ses 2 années d'absence ministérielle.
Un pacte de fidélité avec Boulogne
Maire depuis 2002, l'ex ministre a été réélu pour la troisième fois dimanche dernier avec 54,80% des suffrages exprimés.
Ce dimanche, il a assuré qu'il n'avait jamais vraiment quitté sa ville, et qu'il a un "pacte de fidélité" avec elle. "Le travail ne manque pas. Nous devons être actifs et offensifs", a-t-il déclaré devant son conseil municipal.
Mercredi prochain sera dévoilée la liste des nouveaux secrétaires d'Etat. Frédéric Cuvillier n'exclut pas l'éventualité de figurer parmi eux, malgré ses prises de positions acides à l'égard du PS, et de Ségolène Royal, sur la question de l'écotaxe.
"Je m'étonne que l'écotaxe vienne d'être présentée comme un impôt nouveau. C'est tout le contraire. Alors quelles recettes nouvelles?", puis: "La remise à plat? Ça veut dire quoi? A la veille du rapport que la mission parlementaire doit rendre...", écrivait-il jeudi sur son compte Twitter.
Mme Royal s'était prononcée un peu plus tôt en faveur d'une "remise à plat" de l'écotaxe et de la recherche d'alternatives pour financer les infrastructures de transport.
Dimanche, Frédéric Cuvillier a souligné que ses propos sur Twitter avaient été mal interprétés, ajoutant que Ségolène Royal avait "raison de parler de ces sujets aux Français".