Le brasseur néerlandais Heineken a décidé de réorganiser sa production en France et d'investir dans ses trois usines françaises, en Alsace, près de Lille
et à Marseille, selon le journal Les Echos.
En Alsace, 10 millions d'euros d'investissements seront consacrés à l'automatisation des processus de fabrication et à l'optimisation de la chaîne du froid, tandis qu'à Marseille ce sont 2,4 millions d'euros qui ont été investis pour une nouvelle salle à brasser, selon le quotidien économique.
Le groupe prévoit également de relancer la marque Fischer et son bouchon mécanique, avec une nouvelle référence, à base de bière et de jus de citron avec un faible degré d'alcool, poursuit le journal.
A Mons-en-Baroeul près de Lille, première brasserie du groupe avec 2,8 millions d'hectolitres sur un total de 5,3 millions, le néerlandais (marques Heineken, Desperados, Pelforth, Affligem, Fischer...) a également investi 9,5 millions d'euros dans la mise en place d'une sixième ligne de production, générant l'embauche de 34 nouveaux salariés sur 264, ajoute encore Les Echos.
La marque néerlandaise Heineken et sa concurrente Kronenbourg, marque française du brasseur danois Carlsberg, continuent de se livrer une bataille féroce, le premier ayant annoncé mi-février être devenu la bière la plus vendue en France, le second le contestant quelques heures plus tard.