Quinze personnes ont été placées en garde à vue à Nantes, Lille et Paris mardi 13 mai pour proxénétisme aggravé, traite des êtres humains, association de malfaiteurs et blanchiment aggravé.
Les quinze personnes, Nigérianes, sont toujours en garde à vue. Fait rare, l'enquête de la police judiciaire de Lille aurait permis de remonter jusqu'au commanditaire en Italie. Six mandats d'arrêt européens avaient été lancés en Italie, en Belgique et en Allemagne.Une vingtaine de prostituées ont été auditionnées. Actuellement, treize d'entre-elles ont été recueillies par l'antenne nordiste de l'association le Nid, quatre autres devraient arriver prochainement.
Selon cette association d'aide aux prostituées quelques "mamas" nigérianes ont été arrêtés mardi 13 mai sur Lille et sa périphérie. Ces "mamas", parfois anciennes prostituées, ont un rôle d'organisatrices auprès des filles dans un réseau de proxénétisme.
Les suspect(e)s devraient être présentés à un juge d'instruction vendredi.