Christian Sauvage est en colère. Deux brebis, sur un cheptel de 12, ont été tuées par deux chiens. M.Sauvage aurait identifié le propriétaire des deux molosses mais ce dernier ne reconnaît pas ses torts.
Christian Sauvage n’en démord pas, ses deux brebis « Nelly et l’autre qui n’a pas de nom » sont mortes égorgées dans la nuit de vendredi 23 au samedi 24 mai par deux chiens, dont l’un porte un collier orange. « D’après ma petite enquête, que j’ai menée avec des amis dans les villages, et comme tout finit par se savoir, on arrive à l’hypothèse très importante et à une présomption extrêmement forte que mes brebis auraient été tuées par ces deux chiens »
« Ces deux chiens » car M.Sauvage les a reconnus. Ils errent dans les environs. Et pour preuve que ce sont bien eux les coupables car « le lendemain des faits et pendant une semaine », un des chiens incriminés se promenait dans la pâture de M. Sauvage. L’animal connaît donc les lieux du crime.
Propriétaire identifié
Christian Sauvage a identifié le propriétaire des deux molosses. Mais ce dernier refuse de reconnaître les faits.A vrai dire en l’absence de preuves matérielles et d’aveux… Mais le propriétaire des brebis défuntes en connaît un rayon dans le domaine juridique puisqu’il a passé une partie de sa vie dans le service contentieux d’une grande assurance. Aujourd’hui, il prévient « Certes il n’y a pas de preuve mais il existe 5 moyens de preuve dans le droit civil. Le 1er, l’aveu, le 2e la présomption, le 3e le témoignage, le 4e l’écrit et le 5e le serment. Dans notre affaire nous sommes dans le domaine de la présomption », renseigne-il.
Résultat : M.Sauvage souhaite conclure un accord à l’amiable avec le propriétaire des chiens. « Le remplacement des deux brebis ou le remboursement. Une brebis coûte en moyenne 250 euros et je ne calcule même pas le préjudice moral que j’ai subi. S’il n’y a pas d’accord amiable alors je porterais plainte. Il y aura des poursuites, une condamnation… ce serait dommage d’en arriver là » conclut-il.