Sur les quatre nuits possibles entre jeudi et dimanche, des milliers de personnes vont dormir à quelques minutes à pied de la citadelle. Ambiance.
14h00, jeudi 3 juillet. Sous le soleil, des dizaines et des dizaines de tentes sont déjà montées. Au loin, on aperçoit le beffroi d’Arras. On y est. Les festivaliers sont là pour une, trois ou quatre nuits. C'est-à-dire toute la durée du festival arrageois. Pour ces quatre jours, un pass de 25 euros par personne est nécessaire, pour installer sa tente, profiter des sanitaires ou d’une brasserie.
Quatre-vingt bénévoles encadrent les campeurs venus de la région mais aussi de Belgique, de Bretagne, des Pays-Bas ou d’Angleterre. En contrepartie de leur travail, lors de leurs pauses, ils profitent également du spectacle offert à quelques encablures de là, à la citadelle.
Venus d’Amiens, Diego, Eloïse, Elio se déguisent. Pour leur groupe : Iron Maiden. Jounas et Kimberley, viennent eux de Waregem (Belgique) pour le même groupe. Ils sont jeunes, ont à peu près, la moitié de l’âge de la création de leur groupe phare (Iron Maiden s’est créé en 1975) mais n’en restent pas moins très aficionados.
Six Bretons, de Rennes et de Lorient, expliquent qu’ils sont arrivés vers 13h00. Arras ? « Pour Iron Maiden… Ils ne passent pas en Bretagne. Ainsi qu'Alice in chains ».
Cécilia et Camille viennent de Namur et Charleroi en Belgique. Elles attendent des amis qui doivent les rejoindre aujourd’hui et les prochains jours. « C’est moins cher qu’en Belgique », estime Camille « et puis c’est beau ici ». « En Belgique aussi », rétorque aussi sec son amie.
Antoine Tristan et Emile, Belges de Bruxelles font leur premier festival en dormant sur place. Mais, ils savent d’ores et déjà qu’ils feront un peu faux bon au festival en début de soirée samedi : ils iront en ville pour voir le match de coupe du monde des Diables rouges.