Jean-Louis Borloo, nouveau président du VAFC, s'est rendu au centre d'entraînement du Mont-Houy. Une visite médiatique au cours de laquelle l'ancien ministre s'est exprimé.
Jean-Louis Borloo, c'est un peu "le sauveur" du VAFC. C'est un peu comme ça qu'il a été accueilli par les supporters valenciennois à l'entraînement ce lundi vers 17h. En bonne forme apparente, le président "provisoire" du club a salué chacun et discuté en toute décontraction. "Quand je suis ici, je vais bien", a-t-il lancé en référence à ses soucis de santé.Bernard Casoni, le nouvel entraineur était présent également. Borloo a expliqué son choix à la presse : «Pour une équipe qui a vécu un traumatisme, il fallait un très grand entraîneur technicien, qui a de l'autorité et les idées claires, car le défi n'est pas simple, a-t-il déclaré. J'ai rencontré beaucoup d'entraîneurs fatigués, mais lui ne l'est pas. On sent sa détermination, c'est physique, il a envie de relever ce défi. Il y a du Antoine (Kombouaré, entraîneur de VA entre 2005 et 2009) en lui.»
Nos journalistes Bertrand Théry et Claire Chevallier étaient présents lors de cette conférence de presse improvisée.
Jean-Louis Borloo, qui a grandement contribué au sauvetage du club et l'a laissé en Ligue 2, a confirmé que sa présidence n'était que provisoire: «Je suis là pour trouver un meilleur président que moi, consolider financièrement le club, car le football n'est pas une science exacte. Mon job, c'est juste d'assurer la transition et la sérénité du club. Il faut avoir en tête que seize jours avant le match face à Ajaccio (ndlr, le 1er août), nous étions amateurs. Nous sortons d'un traumatisme mortel. Aujourd'hui, personne ne lâchera, mais il n'y aura pas de miracle. Il y aura de la volonté, de la détermination et des maillots mouillés, c'est tout ce qu'on peut dire.»