C'est une histoire ubuesque dont la résolution ne passera finalement pas par une manifestation de soutien ce dimanche, comme prévu initialement. Les deux voisins attendent une médiation de la mairie.
Depuis quelques jours à Ames, les habitants sont en émoi. Ils ne peuvent plus utiliser le chemin habituel pour chercher leur pain. Le propriétaire de la cour attenante a repris ses droits et installés un grillage, entouré de barbelés.
Il y a quelques jours, le commerçant a alerté les médias et les réseaux sociaux sur sa situation. Les clients se plaignant de ne plus avoir accès, comme avant, à leur commerce. Une manifestation devait même avoir lieu ce dimanche. Finalement la mairie va essayer le calmer le jeu.
En fait, le propriétaire est très affecté par le déchaînement de propos qu'il a lu sur internet à son encontre. Il explique qu'auparavant, le commerçant louait la petite maison,où se situait la cour, en face de son local. Les clients pouvaient donc passer en voiture sans problème. Mais le boulanger est parti le 30 juin. Le propriétaire désireux de relouer son bien a donc installé une clôture, pour bien faire comprendre aux clients, que désormais, ce passage n'est plus accessible. Il est dans son droit. Seulement, cette dernière a été arrachée. Pour éviter donc que cela ne se reproduise, Jean-Pierre Gillioen a ajouter des barbelés.
Quant à dire, que cela va tuer le commerce de proximité, le propriétaire affirme que la boulangerie, installée il y a quelques années, se porte mal depuis plusieurs mois. "Elle est en redressement judiciaire depuis le 23 mai" dit il.
Le boulanger, lui, s'inquiète de la sécurité de ses clients, car désormais ils doivent emprunter un chemin avec un trottoir très étroit et dangereux. Il explique que, pour les écoliers, notamment cela peut être très risqué de passer par là.
Une querelle de voisinage qui semble donc bien compliquée à résoudre.
