A la suite de photos publiées sur Facebook, des jeunes belges ont été accusés par deux journaux flamands de s'entraîner au jihad dans une forêt. Eux assurent qu'il s'agissait d'une partie d'airsoft avec des armes factices. Une organisation de lutte contre l'islamophobie a décidé de porter plainte.
Une enquête de police avait été ouverte suite à la publication sur Facebook de photos montrant des hommes armés s'entraînant visiblement au combat dans une forêt. Selon deux journaux flamands, Nieuwsblad et De Standaard, il s'agissait d'un camp d'entraînement au jihad en plein coeur des Ardennes belges... Mais aujourd'hui, la presse belge cite les témoignages des "combattants" qui assurent qu'il s'agissait d'une simple partie d'airsoft (jeu utilisant des répliques d'armes à feu propulsant des billes en plastique).La Capitale.be cite l'un d'eux "Nous n’étions pas dans en Ardenne mais à Villers-la-Ville. Et nous étions trois musulmans, tous les autres participants étaient des Belges de souche, des catholiques".
De son côté leSoir.be, rapporte que Muslims’ Rights Belgium, qui se présente comme une organisation de lutte contre l’islamophobie, a annoncé lundi avoir porté plainte auprès du Conseil Déontologique Journalistique, ainsi qu’auprès du Centre Interfédéral pour l’Égalité des Chances. "Tous les éléments étaient présents pour le scoop à scandale : ’Musulmans’, ’armes’ et ’camps’. Sauf que les photos ont été prises en plein Brabant Wallon lors d’une partie de jeu d’airsoft entre jeunes passionnés aux origines et confessions diverses", a-t-elle commenté.