Contre le PSG, l'entraîneur du RC Lens, Antoine Kombouaré, ne veut "pas prendre de fessée"

Antoine Kombouaré, coach du RC Lens, espère "ne pas prendre de fessée" vendredi face à son ancien club, le Paris Saint-Germain, en match de L1 délocalisé au Stade de France.

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Comment abordez-vous ce match face à votre ancien club du PSG vendredi ?

Antoine Kombouaré : Il faut voir ça comme un match normal, même si j'y ai passé de nombreuses années. C'est là-bas que j'ai appris cette volonté de gagner, d'être un compétiteur né. J'aurais aimé y rester, mais en partir a été un soulagement. Je serai toujours reconnaissant envers le PSG, j'y ai tout appris et je resterai toujours un grand fan de ce club. Après, on a un match à jouer et trois points à aller chercher. Il n'y aura pas de place pour les sentiments.

Lens n'a plus connu la victoire depuis quelques semaines. Ne craignez-vous pas de prendre une fessée face au PSG ?

AK : On part jeudi à Paris pour prendre nos marques car il ne faut pas oublier qu'on joue à domicile, même si c'est à Saint-Denis. J'espère ne pas prendre de fessée comme vous dites, car cela aurait des conséquences dramatiques pour la suite. Franchement, on a beaucoup à perdre durant ce match. Le réveil du PSG n'est pas loin, il faut espérer qu'il ne se réveille pas devant nous.

Peut-on parler de deux mondes qui s'opposent ?

AK: Bien sûr, il n'y a qu'à voir les deux budgets. Je le dis et je le répète, je n'aime pas la façon de travailler ici, je suis frustré. Surtout pour le compétiteur que je suis. Mais on est en Ligue 1 et j'ai un groupe motivé, il faut compenser. Malgré nos soucis, on va se battre. Par rapport à tous nos supporteurs présents, il faudra faire bonne figure.

La trêve internationale a-t-elle été bénéfique pour votre groupe ?

AK: Oui, elle nous a fait du bien. On a le sentiment de faire des bons matches mais on ne grappille pas de points, c'est le plus important. La trêve nous a permis aussi de faire un travail spécifique pour le match de vendredi, car il faut éviter de se faire distancer au classement.

N'est-ce pas compliqué pour votre groupe, qui manque d'expérience en Ligue 1, d'aller affronter le PSG au Stade de France devant plus de 60 000 spectateurs ?

AK : C'est le risque, mais on a un devoir de faire bonne figure. J'ai peur que mes joueurs fassent le match avant, qu'ils soient sous pression et qu'ils n'arrivent pas à gérer. Il faudra montrer l'image d'une équipe qui se bat et non pas se montrer en victime. On va avoir des opportunités, peut être deux ou trois, il faudra être capable de 'scorer' pour, pourquoi pas, mettre le doute dans la tronche des Parisiens. Ce qui est bon dans le foot, c'est qu'on ne sait jamais ce qui peut se passer.

Propos recueillis en conférence de presse
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