Sur une vidéo diffusée par la chaîne flamande VTM, le conducteur d'une BMW percute violemment des voitures sur l'autoroute E17 à hauteur de Waregem, à une quarantaine de kilomètres de Lille. Une enquête a été ouverte.
La vidéo, non datée, a été envoyée de façon anonyme à la chaîne flamande VTM, qui a choisi de la diffuser sur son antenne et son site internet. Les images font froid dans le dos. On y voit le conducteur d'une BMW jouer aux auto-tamponneuses sur l'autoroute. Le chauffard surgit de la voie d'arrêt d'urgence, perd le contrôle de son véhicule et vient percuter violemment deux voitures. Il se retrouve ensuite bloqué derrière une sorte de convoi festif (on aperçoit sur les carrosseries des rubans, des fleurs et un drapeau qui ressemble à celui du Suriname, l'ex-Guyane néerlandaise).
Selon la VTM, la scène s'est produite sur l'E17 (l'autoroute qui prolonge en Belgique l'A22), à hauteur de Waregem, à une quarantaine de kilomètres de Lille. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle n'aurait donné lieu à aucune plainte. Ce qui s'est exactement passé n'est pas très clair au regard des images. Le conducteur de la BMW a-t-il "pété les plombs" en raison du convoi qui ralentissait la circulation sur l'autoroute ? La scène n'a pas été filmée par une "dashcam" (une mini-caméra fixe sur le tableau de bord) mais avec un camescope (on l'aperçoit dans le reflet du rétroviseur) tenu par le passager d'une des voitures percutées qui faisait, sans doute, partie du convoi. Mais il n'est pas non plus impossible que ce chauffard fasse lui-même partie du convoi, ce qui expliquerait l'absence de plainte.
En tout cas, la police belge s'intéresse de près désormais à cette affaire. "Sur la base de ces images, nos collègues de la police fédérale de Flandre occidentale ont dressé un procès-verbal et vont faire le nécessaire pour identifier les personnes impliquées, voir où et quand exactement l'incident s'est déroulé et le procureur du Roi de Bruges décidera alors des suites à donner à cette infraction grave", a expliqué Peter De Waele, porte-parole de la police fédérale, au micro de VTM.
