Tragique 1er jour de l'année à la gare Lille-Flandres : un bébé de deux mois est mort dans le hall ce midi.
##fr3r_https_disabled##Le drame s'est déroulé peu après 13h, dans le hall de la gare Lille-Flandres. Les secours ont été appelés pour tenter de sauver un bébé en arrêt cardiaque. La petite fille, âgée de deux mois, était avec sa mère qui faisait la manche.
La fillette se trouvait dans les bras de sa mère lorsque celle-ci a constaté qu'elle avait des problèmes respiratoires et a alerté les secours. Les services de secours se sont rendus sur place et ont tenté en vain de réanimer l'enfant, selon la même source qui a précisé qu'une autopsie avait été ordonnée pour établir les causes du décès.
Pas de places d'hébergement ?
"Il est très probable que l'enfant est mort de la mort subite inexpliquée du nourrisson", a déclaré à l'AFP le Dr Patrick Goldstein, chef des urgences au CHRU de Lille. Les hypothèses d'une chute de la maman avec le bébé ou d'une mort par hypothermie, un temps évoquées, sont pour l'instant écartées. Et la préfecture reste très prudente dans un communiqué : "Il n'est pas possible en l'état actuel des informations de déterminer les causes du décès. Il convient d'attendre les résultats de l'enquête judiciaire". "Des premiers éléments, il ressort que le bébé était dans les bras de sa maman qui s'adonnait à la mendicité", poursuit le communiqué qui précise que la famille, composée de deux autres enfants de 3 et 5 ans, "serait arrivée dans la région lilloise de manière récente".La famille a été prise en charge par le 115 pour y être temporairement hébergée, selon la même source. La direction régionale de la SNCF, a déclaré "ne pas communiquer sur ce fait divers".
Ce décès a beaucoup choqué les usagers de la SNCF présents dans la gare ce jeudi midi, jour du Nouvel an. Selon La Voix du Nord, la famille de cette petite Francesca était connue des services sociaux qui l'avait signalée. "On l’avait repérée comme vulnérable en raison de la présence d’un nourrisson, et signalée pour obtenir un hébergement, a expliqué Patrick Vigneau, directeur de l’Aréas La Sauvegarde.. Mais il n’y avait pas de place, d’autres familles étant déjà en attente."