Réveillon meurtrier de Sainte-Catherine : les jours de la femme blessée ne sont plus en danger

Le pronostic vital de la femme de 53 ans gravement touchée lors de la fusillade de la Saint-Sylvestre près d'Arras, qui a fait quatre morts dont le tueur, "n'est plus engagé", a-t-on appris samedi de source judiciaire.

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"Le pronostic vital de la femme blessée n'est plus engagé, nous n'avons pas d'autre information d'un point de vue médical", a déclaré à l'AFP Elise Huerre, substitut du procureur d'Arras.

Vers 1h00 dans la nuit de mercredi à jeudi, un infirmier de 46 ans avait fait irruption lors d'un réveillon entre amis, auquel participaient sept personnes, dans une maison mitoyenne de la commune de Sainte-Catherine (Pas-de-Calais). "Il a commencé à interpeller la personne qui était l'objet de sa vindicte (son ancienne compagne, ndlr) et, parmi les personnes présentes, l'une d'entre elles lui a demandé de se modérer dans ses propos et c'est à ce moment-là qu'il a commencé à ouvrir le feu", avait expliqué le procureur d'Arras, Hugues Weremme, à l'AFP.

L'infirmier, qui avait été condamné en septembre 2013 pour violences conjugales sur une autre femme à quatre mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve, a tué son ancienne compagne, ainsi que deux hommes de 49 et 53 ans. Après la fusillade, le tueur avait quitté les lieux à bord de sa voiture. Des policiers de la brigade anticriminalité (BAC) l'avaient pris en chasse. A l'issue d'une brève course-poursuite, le tireur s'était garé sur le parking du centre hospitalier d'Arras, avant de retourner son arme contre lui. Les enquêteurs ignorent comment le meurtrier a pu se munir de cette arme, un fusil à pompe. Une prise en charge des enfants des victimes a eu lieu, avait précisé le procureur.

Comme le tireur s'est donné la mort, "l'action publique est éteinte", avait-on indiqué de source judiciaire. En revanche, une information judiciaire pour recherche des causes de la mort a été ouverte vendredi.

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