Coupe de France : le LOSC passe déjà à la trappe

Le LOSC est déjà éliminé de la Coupe de France après être totalement passé à côté de son 32e de finale à Bastia.

Les deux équipes avaient plutôt les yeux tournés vers le championnat, le SC Bastia étant relégable, et le LOSC le reprenant dès mercredi. Pour autant, les Corses ont attaqué tambour battant pour ouvrir le score dès la 5e minute. Sur une passe en retrait anodine, le gardien lillois Steeve Elana - titularisé à la place de Vincent Enyeama - dégageait le ballon sur Floyd Ayité, qui marquait un but aussi involontaire qu'important (1-0).

Les Nordistes avaient du mal à rentrer dans le match, laissant beaucoup d'espaces aux attaquants bastiais en raison d'une défense désorganisée. Dans ces conditions, parfaitement lancé en profondeur, Floyd Ayité, arrivé à la limite de la surface, crucifiait Elana d'une belle frappe enroulée pleine lucarne pour doubler la marque (2-0, 24e). Avec un avantage de deux buts au compteur dès la première moitié de première période, Bastia choisissait la prudence face à Lille qui, moins assailli, se rapprochait des buts corses. Sans pour autant se procurer de véritables occasions.
Si les Corses commencent bien l'année 2015 en se qualifiant pour les 16e de finale de la Coupe de France, les Lillois, eux, se plongent un peu plus dans le doute alors que 5 matches les attendent encore en janvier. "On n'aurait pas pu mieux faire pour ne pas se qualifier", a commenté René Girard, l'entraîneur du LOSC, particulièrement remonté contre ses joueurs. "Ce qu'on a mis dans ce match est assez pauvre, c'est une piètre exhibition, nous n'avons jamais été dangereux et toujours fébriles défensivement. Le but casquette de début de match ? Ça n'a rien du hasard, cela provient d'erreurs d'inattention. Mes joueurs ont peut-être voulu être éliminés sans me le dire, je préférerais encore que ce soit cela. Malgré tout cela ne me fait pas peur pour la suite car c'est un match de Coupe. Même si ce n'est pas une volonté, le point positif c'est que cela nous fait une compétition de moins. Il y aura une explication entre hommes, très rapidement. Je vais peut-être les faire lever demain comme des maçons, à six heures du matin, parce que ça commence à me taper sur le coucou, à partir d'un moment il faut arrêter. Ce mercato, quant à lui, m'emmerde beaucoup, car on ne sait pas si ça va ou ça vient, et c'est regrettable."

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