L'ancien ministre et ancien maire centriste de Valenciennes Jean-Louis Borloo a jugé mardi que la France allait "peut-être" connaître "une forme de renaissance" après des manifestations qui l'ont "bluffé".
"J'ai été stupéfait, bluffé, déjà on ne dit plus ce pays mais notre pays", a-t-il déclaré sur BFMTV/RMC. "Cela a touché quelque chose". "Si on ne fait pas d'erreur, si on ne se trompe pas de réponse... je pense que c'est peut-être une forme de renaissance. Mais pour cela, il faut bien analyser sans raccourcis trop faciles ce qui se passe", a dit l'ex-député.
"Pour la première fois, j'ai le sentiment que la coupure entre ceux qui veulent détourner des religions pour asseoir leur pouvoir, leur haine, et leur violence,
et les religions elles-mêmes, cette coupure, elle a été claire", a-t-il dit. "Je souhaite qu'il y ait en France des sentinelles de la fraternité (...) qui puissent épauler, quand on détecte un moment d'abandon, de misère, une jeunesse qui risque d'être manipulée", a poursuivi Jean-Louis Borloo.
Depuis son retrait de la vie politique en avril 2014 après des ennuis de santé, l'ancien président de l'UDI apparaît rarement dans les médias. Il se consacre à
une fondation pour l'énergie en Afrique, continent où il se rend fréquemment. "J'étais à Libreville la semaine dernière, à Libreville, on ne parlait que de
cela", a-t-il relevé.