Les mots ont un pouvoir bien plus grand qu'on ne l'imagine, alors apprenons avec Vincent Lemaire, notre coach Bien-être de Nord Pas-de-Calais Matin, à employer les bons mots pour un quotidien rayonnant !
Comme vous le savez déjà, notre cerveau adore les images ! Lorsque vous vous dites : « Demain, j’arrête de grignoter entre les repas ». Le message que votre cerveau reçoit est celle de vous entrain de grignoter surmontée d’une croix. A travers la croix, vous vous voyez entrain de grignoter.
Alors que si vous vous dites, « je retrouve une silhouette svelte », cette phrase transforme complètement le message que vous envoyez à votre cerveau.
C’est une histoire de formulation… Comme lors d’échange avec autrui : ne parlons nous pas de communication. Le propos d’aujourd’hui est belle est bien d’améliorer votre communication interne. Prendre conscience du pouvoir des mots : ceux que nous nous envoyons et aussi ceux que nous prononçons vis-à-vis d’autrui…
Les mots engendrent des émotions : ils nous permettent de soulever des montagnes et peuvent aussi nous anéantir. N’avez-vous jamais entendu : « Tu n’y arriveras jamais » ou ne vous êtes vous jamais dit « C’est trop bien pour moi !». Quel impact émotionnel, ces phrases ont-elles sur nous ?
De même, la société actuelle à tendance à minimiser les situations positives et amplifier les situations négatives. Les personnes ayant vécu des expériences agréables et très agréables vont les qualifier de « sympas »… Une situation plus délicate sera « affreuse », « épouvantable » …
De la même façon, on dira d’un travail bien réalisé, « c'est bien ». Lorsqu’on aura manqué son objectif, on dira plutôt : « Je suis nul ! ». Dans ce cas, nous nous qualifions de nul alors que c’est une action menée qui nous a empêché d’atteindre l’objectif. Nous avons tendance à nous associer entièrement par les mots.
Il est donc essentiel d’observer les « points positifs » et les « axes d’amélioration » (et non les « points négatifs ») d’une situation rencontrée.
Transformons l’échec en apprentissage. Qu’ai-je appris de cette situation. Comment puis en sortir grandi (e)?
Un docteur japonais, Massuro Emoto a étudié l’impact des mots sur le corps humain, à travers des expériences sur l'eau et les plantes. Ses résultats illustrent bien le propos de cette semaine.
Attention enfin à l’expression « c'est trop bien ». Inconsciemment vous envoyez à mon cerveau : « C’est trop bien … pour moi. »
Vous n’avez plus qu’à transformer le TROP en TRÈS : C’est très bien, fantastique, excellent !