CRS épuisés : les syndicats de police mécontents après la réunion au ministère

Les syndicats de police étaient reçu au cabinet du ministre de l'Intérieur, lundi 20 avril, à propos des indemnités journalières pour les déplacements, qui se sont multipliés depuis le Plan Vigipirate. L'administration a proposé une augmentation de 2€. "Inadmissible", estime l'UNSA Police.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait réussi à relancer le dialogue social dans la police. Une réunion était organisée dans son cabinet, lundi 20 avril, avec les syndicats. Mais ces derniers n'en sont pas repartis avec le sourire.

Les CRS épuisés par le Plan Vigipirate


Un seul sujet était sur la table pour cette première rencontre : l'augmentation de l'Indemnité journalière d'absence temporaire (IJAT). Elle n'a pas été revalorisée depuis 13 ans et les déplacements se sont multipliés, pour les CRS notamment, depuis les attentats de janvier et le renforcement du Plan Vigipirate.

A la compagnie de CRS de Saint-Quentin où nous étions hier, les CRS ont cumulé plus de 60 jours de travail depuis le début de l'année, donc beaucoup de déplacements, avec très peu de week-ends et des incidences sur la vie de famille. Conséquence : les arrêts maladie et l'absentéisme explosent. Les syndicats demandent donc du changement, en commençant par une hausse de l'IJAT.

Une proposition "déshonorante" de l'administration


Mais au cours de la réunion, l'administration a présenté une étude d'impact budgétaire se basant sur une hypothèse, qui constitue sa proposition : une petite augmentation l'IJAT, qui passerait de 30 à 32 €.

"Inadmissible" et "intolérable", selon le syndicat UNSA Police. Il a réagi dans un communiqué : "L'UNSA Police rejette cette proposition et estime qu'elle est déshonorante par rapport à la contrainte de notre métier et à la non-revalorisation depuis 13 ans."

Seuls le directeur du cabinet du ministre, le directeur général de la police nationale et le DCCRS étaient présents à la réunion. Le syndicat attend maintenant l'arbitrage de Bernard Cazeneuve.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information