Kombouaré : "L’avenir même du RC Lens aujourd’hui n’est pas assuré"

L'entraîneur du RC Lens, Antoine Kombouaré, a confié, dans un entretien aux Nouvelles Calédionennes, que "l'avenir même" aujourd'hui des Sang et Or "n'est pas assuré".

Le week-end dernier, Antoine Kombouaré est allé rendre visite aux "Cagous", les athlètes néo-calédoniens, qui préparent actuellement les Jeux du Pacifique à l'INSEP, en région parisienne. Des journalistes en ont profité pour l'interroger sur sa saison au RC Lens et son avenir. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ses propos - publiés mercredi par les Nouvelles Calédoniennes et relayés par 20 Minutes Lille - n'invitent guère à l'optimisme. "Je vais être honnête, même dans mes pires cauchemars, je ne pensais pas vivre une telle fin de saison", commence l'entraîneur kanak. "Mais c’est comme ça. Il faut rester debout et assurer. Même s’il faut aujourd’hui se rendre à l’évidence et accepter l’inéluctable, il est de notre responsabilité et de notre honneur de bien terminer et de montrer un autre visage. J’admets qu’à force d’enchaîner les défaites, la confiance en prend un coup, forcément. Mais en tant qu’entraîneur, je fais en sorte d’appuyer sur des ressorts de révolte, d’amour-propre. On ne joue plus pour nous, mais pour nos supporters, nos familles."

Antoine Kombouaré s'est aussi expliqué sur sa grève de l'entraînement en juillet quand il a appris que le club n'aurait pas les moyens de recruter pour son retour en Ligue 1. "Face à Metz, j’ai dû faire appel à un joueur âgé d’à peine 17 ans. Il est resté sur le banc mais cela montre aussi les limites de l’effectif. Combien de fois dans la saison j’ai dû convoquer des joueurs de CFA ? C’est aussi la raison pour laquelle j’ai fait ce que les gens ont appelé « une grève » l’été dernier. Je savais que si on ne recrutait pas un minimum, la saison allait être très compliquée. Et je ne m’étais pas trompé. Mais bon, je ne vais pas non plus me plaindre. Il y a bien plus grave dans la vie."

Concernant son avenir et son possible départ du club artésien, il botte en touche. "Je fais en sorte de rester concentré à 100 % sur mon club et à cette fin de la saison si importante sans une seconde penser à mon cas personnel. Comment mes joueurs à qui je demande de se battre chaque jour réagiraient-ils s’ils apprenaient que j’envisage de signer pour un autre club ? Je ne pourrais plus les regarder en face. Et d’autant plus que l’avenir même du RC Lens aujourd’hui n’est pas assuré..." Des propos inquiétants alors que le RC Lens a rendez-vous avec la DNCG dans un mois. Selon La Voix des Sports, Gervais Martel doit se rendre début mai à Bakou pour tenter - une nouvelle fois - d'éclaircir la situation avec son actionnaire majoritaire, l'homme d'affaires azerbaïdjanais Hafiz Mammadov.

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