L'entraîneur de Lille René Girard estime que son équipe "peut gagner" si elle "fait ce qu'il faut", samedi sur la pelouse du Parc des Princes où elle va défier le Paris SG lors de la 34e journée de L1.
Jouer au Parc des Princes, c'est toujours un moment particulier ?"On joue au foot pour disputer des matches comme ça. Aller au Parc c'est toujours important, surtout vu la dimension qu'a pris le PSG récemment. C'est une grande équipe. On y va avec l'envie d'être à la hauteur de l'évènement. Etre en première page des journaux ne nous intéresse pas, on veut juste être le plus représentatif du Nord possible. Mais on ne va pas jouer avec la fleur au fusil."
Pensez-vous que ce soit un avantage d'affronter Paris après son élimination en Ligue des champions ?
"Ils se sont fait éliminer mais peu d'équipes auraient gagné contre le Barça. Ils ont perdu contre une superbe formation et il leur manquait des arguments. Paris reste une équipe redoutable, la qualité des joueurs est là. Il n'y a pas de relâchement à attendre de la part d'une équipe avec une telle force. Il faudra être vigilant car une bête blessée est toujours dangereuse."
Vous restez sur six victoires en sept matches. Comment abordez-vous celui-ci ?
"Il vaut mieux qu'il arrive maintenant qu'il y a 2 ou 3 mois ! On va essayer de ne pas perdre, et si on peut gagner, on va le faire. On n'a pas de pression
inutile qui va nous contracter, on va juste essayer de faire un bon match. Si on fait ce qu'il faut, on peut gagner. Si on veut espérer quelque chose en fin de
saison on sait ce qu'il nous reste a faire. C'est une fin de championnat intéressante alors que beaucoup pensaient qu'elle serait moribonde."
Vous êtes à quatre points de la sixième place, potentiellement qualificative pour l'Europa League. Pensez-vous pouvoir l'atteindre ?
"On est des compétiteurs donc forcément on y croit. Le championnat c'est 38 matches, pas 20 ou 25 donc il ne fallait pas nous enterrer. C'est sûr que si on
prend trois points, on reste collé au peloton qui est devant. Il reste cinq matches, c'est beaucoup et peu a la fois. Quand on est derrière on ne dépend pas que de soi. Si on veut avancer, il faut prendre des points. Paris n'est pas l'endroit le plus facile pour le faire mais on va essayer."
Vous venez de rencontrer vos dirigeants pour évoquer votre avenir. Qu'en est-il ?
"On a toujours eu des discussions pendant toute la saison. Là on s'est à nouveau rencontré, on a discuté, les choses ne sont pas figées. Il n'y a pas de décision qui a été prise d'un côté comme de l'autre. Je peux juste vous dire qu'il me reste une année de contrat donc on va continuer à discuter. Je vous tiendrai informé quand j'aurai plus de précisions !"