Au surlendemain de la mort d'une jeune fille de 19 ans à Marly, se pose la question de la sécurité autour des cortèges de ces noces traditionnelles.
A Roubaix par exemple, la municipalité a pris des mesures. Des mesures que le maire de Marly semble prêt à mettre en place à son tour.
Le drame qui s'est déroulé ce samedi à Marly en marge d'un mariage a suscité une forte émotion et de nombreuses questions. D'autant que la veille, à Roubaix, un autre mariage avait dégénéré, entraînant l'hospitalisation d'un enfant.
#Roubaix : un cortège de mariage dégénère, un enfant hospitalisé http://t.co/O7ZXn3WQ2V pic.twitter.com/G8VYYqEHxv
— La Voix du Nord web (@lavoixdunord) 13 Juin 2015
Les cortèges de mariage dangereux, comportant des personnes armées ou conduisant des voitures de manière peu académique existent dans certaines villes de la région et particulièrement à Roubaix. "Des enfants assis sur les portières, une vitesse inconsidérée dans une ville, des carrefours qui sont bloqués, les feux qui sont brûlés, les motos et les quads qui viennent et empêchent les gens de passer, les agressions verbales...", explique Margaret Connell, adjointe à la sécurité de la Ville de Roubaix.
Dans cette ville, depuis 2011, il n'y a plus de mariage le samedi après-midi. La police municipale est très présente le vendredi et le samedi matin pour mettre de l'ordre et mettre des PV. Depuis sa mise en place, ce système de surveillance a permis de constater une diminution notable des incidents survenus lors de certains mariages.
Un député UMP du Vaucluse, Julien Aubert, a, selon 20 minutes, déposé en décembre une proposition de loi visant à encadrer les cortèges nuptiaux comme des manifestations, avec déclaration obligatoire en préfecture.