Un nouveau sondage IFOP réalisé pour le compte d’une des forces en présence place le FN en tête, talonné de près par Les Républicains, au premier tour des élections régionales de décembre en Nord Pas-de-Calais Picardie. Le PS est relégué à la troisième place.
##fr3r_https_disabled##L’information est révélée par DailyNord. Selon le journal en ligne, un sondage IFOP, réalisé début juin pour le compte d’une des forces politiques en présence, place le FN en tête au premier tour des élections régionales de la future grande région Nord Pas-de-Calais Picardie.
30% des personnes sondées voteraient pour la formation de Marine Le Pen, qui laisse toujours planer le mystère sur son éventuelle candidature.
Les Républicains de Xavier Bertrand juste derrière le FN
Les Républicains, menés par Xavier Bertrand, arrivent en deuxième position, avec 28% des intentions de vote. Le PS, qui dirige actuellement les deux régions, est à la traîne avec à peine 18% des voix, 23% s’il s’associait à EE-LV.Le sondage analyse les rapports de force en fonction des alliances possibles, qui restent une des grandes inconnues du scrutin. L’attitude des écologistes par exemple, peut sérieusement changer la donne à gauche s’ils décident de faire cavaliers seuls comme ils l'envisagent pour l'instant, ou bien de s’associer aux socialistes, ou au Front de gauche. Dans cette dernière hypothèse, 14% des intentions de vote à une liste EE-LV – Front de Gauche leur permettraient de se maintenir au second tour, et de fragiliser encore davantage un PS déjà en posture délicate.
Un sondage à prendre avec des pincettes
Bref, ce sondage est à prendre avec précautions, car il reste encore beaucoup de paramètres inconnus.Elément important dans le choix des électeurs, les noms des têtes de listes n'ont pas été intégrés au questionnaire.
Comme le précise et le déplore DailyNord, seul le nom de l’actuel député maire de Saint Quentin est associé à une liste - Xavier Bertrand pour Les Républicains -, puisqu’il a été le premier à se lancer officiellement dans la course.
Les noms de l’écologiste Sandrine Rousseau ou du socialiste Pierre de Saintignon n'y figurent pas, même s’ils sont eux aussi officiellement investis par leur parti, dès le mois de février même pour la tête de liste du PS.