Une étude étonnante menée en Belgique.
Le chiffre peut surprendre. Selon une étude menée par Artsenkrant, un journal professionnel néerlandophone destiné aux médecins belges, 40 % des praticiens, hommes et femmes confondus, sont confrontés à « des propositions sexuelles non souhaitées ». Propositions de flirt, invitations à dîner, demandes explicites... Le journal parle de "harcèlement" au quotidien, pendant les consultations. Et les femmes y sont encore plus confrontées : 50% contre 30% des hommes.
Certains patients font des commentaires sur l'apparence vestimentaire du médecin, sur sa nouvelle robe... ou posent des questions personnelles sur sa sexualité. D'autres font des blagues à connotation explicite...
En tout, 86% des médecins généralistes et spécialistes belges disent avoir été confrontés à ces propositions intimes au moins une fois dans les 10 dernières années. Comment réagir dans ces cas-là ? 70% des médecins orientent alors leur patient vers d’autres confrères. 10 % déposent plainte.
Selon Le Monde qui a repéré cette étude, les étudiants en médecine à l’université de Gand, apprennent désormais quelques règles de base pour échapper aux patients et patientes qui font ce type de propositions.
Cette enquête a été menée du 3 au 15 Février sur le site www.artsenkrant.com. 1800 questionnaires ont été remplis. 935 d'entre eux ont été traités.